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Ingénieurs informaticiens, mais où est la pénurie ?

L’Association pour l’emploi des cadres (Apec) vient de publier son étude annuelle sur les jeunes diplômés en France. L’enquête a été réalisée en avril 2015 auprès de 4 500 jeunes sortis diplômés de l’enseignement supérieur en 2014. Plus d’un quart d’entre eux sont issus de l’informatique et des disciplines scientifiques, et 13 % ont un diplôme d’ingénieur.

Chez les jeunes diplômés en informatique interrogés, 68 % ont un emploi 10 mois après l’obtention de leur diplôme, 25 % sont à la recherche d’un premier emploi et 7 % d’un nouvel emploi. Le taux d’emploi des diplômés d’écoles d’ingénieurs est plus élevé encore (71 %), mais 23 % des ingénieurs étaient encore à la recherche d’un premier emploi 10 mois après l’obtention de leur diplôme et 6 % cherchaient un nouvel emploi. Les ingénieurs sont donc présents, mais largement minoritaires, parmi les demandeurs d’emploi. Chez les ingénieurs informaticiens, le taux de chômage était de 6 % en 2014, selon les indicateurs trimestriels de la Dares.

Le numérique avide d’ingénieurs

Malgré tout, l’industrie déplore que « la France ne forme pas assez d’ingénieurs ». Les lenteurs pour labelliser des formations auprès de la Commission des titres d’ingénieur (CTI) sont souvent pointées du doigt… Il existe pourtant des formations alternatives, dans la programmation informatique et le développement Web notamment, saluées par la profession. Mais les recruteurs restent insatisfaits. Les grands groupes et les PME, sans oublier les start-up technologiques, se livrent concurrence pour trouver « les bons profils ». Cette rivalité entre employeurs profite aux jeunes ingénieurs et informaticiens, à 88 % des cadres. Ils sont très recherchés (en informatique-électronique plus de 7 diplômés sur 10 sont embauchés en CDI, 20 % en CDD, 3 % en interim) et mieux payés que d’autres. Selon l’Apec, la rémunération moyenne des jeunes diplômés en informatique est de 31 200 euros bruts annuels, et atteint 32 400 euros par an pour les ingénieurs.

Lire aussi :

Computer Futures : « Il n’y a pas assez d’ingénieurs IT sur le marché français »
Menace sur la reprise : l’Europe souffre d’une pénurie de compétences IT

crédit photo © Rawpixel – shutterstock

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