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IoT industriel : pourquoi Intel se sépare de Wind River

Intel vend sa division logicielle Wind River Systems au fonds d’investissement TPG pour un montant non dévoilé. Le fabricant de puces avait racheté cet éditeur spécialisé dans les systèmes d’exploitation embarqués pour 884 millions de dollars en 2009. En septembre 2016, Intel avait déjà cédé à TPG le contrôle majoritaire d’Intel Security, redevenu à l’occasion McAfee.

La transaction sera bouclée au deuxième trimestre de 2018 et l’équipe dirigeante de Wind River, dont son président, Jim Douglas, devrait être maintenue. Redevenue indépendante, la société entend profiter de l’essor de l’internet des objets dans le monde industriel.

Depuis près de 40 ans, Wind River fournit des systèmes d’exploitation et autres logiciels embarqués aux acteurs de la santé, du manufacturing, du ferroviaire, de l’automobile ou des télécoms. L’éditeur s’adresse aux fabricants et intégrateurs qui souhaitent collecter les données générées par les capteurs placés sur les équipements industriels pour ensuite les traiter dans des infrastructures virtualisées et dans le cloud.

Un coup d’arrêt de la stratégie IoT de l’Intel

Cette vente peut surprendre, Intel ayant fait de l’internet des objets un de ses principaux relais de croissance pour compenser la baisse des ventes de PC. En se séparant de Wind River, le fondeur se coupe d’un portefeuille très riche.

Concurrent notamment d’ARM ou de Microsoft qui ont développé les systèmes d’exploitation mbed OS et Windows 10 IoT Core, Wind River édite VxWorks, un OS conçu pour les contraintes temps réel, ou Wind River Pulsar Linux, un OS Linux taillé pour tout type de processeur, des microcontrôleurs 32 bits jusqu’aux microprocesseurs 64 bits.

L’éditeur commercialise également Wind River Helix, une solution en mode SaaS pour la collecte et l’analyse des données des objets connectés. Lancée il y a un an, la plateforme Titanium Control de Wind River propose aux industriels de migrer leur plateforme machine-to-machine (M2M) dans le monde de l’IoT et du cloud. Elle s’appuie sur la pile open source OpenStack.

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