Les cyber-attaques inquiéteraient de plus en plus les agents du FBI. Réunis lors d’une convention à New York cette semaine, les « fédéraux » ont classé en tête de leurs préoccupations la menace pirate. Bien plus qu’une guerre nucléaire ou que l’utilisation d' »armes de destruction massive ».
Shawn Henry, le directeur adjoint de la cyber-division du FBI a récemment fait part à l’AFP de cette préoccupation : « les attaques sur des ordinateurs constituent le plus gros risque sur les perspectives de sécurité nationale. Elles sont des menaces pour nos infrastructures et notre intelligence, bien plus qu’on ne peut le croire« .
Les experts américains préviennent donc de la possible arrivée d’un Cyber Armageddon (Cybergeddon) soit la fin de toutes choses, ou encore le combat entre le Bien et le Mal si on doit en faire une traduction biblique. En utilisant ce type d’ avertissement, les autorités américaines mettent le doigt sur le fait que nombre d’industries et autres secteurs sensibles possèdent des organes de contrôle reliés au Web.
Shawn Henry explique même qu’une attaque cyber-terroriste d’envergure aurait des effets aussi dévastateurs que ceux du 11 septembre. Pourtant ,telle attaque n’a jamais été enregistrée à l’échelle des Etats-Unis même si les cyber -assauts sont devenus monnaie courante dans des conflits régionaux ( Estonie, Géorgie ). De même, l’AFP affirme que des sympathisants palestiniens avaient réussi à pirater plusieurs sites israéliens après les récentes attaques. La logique est donc claire à savoir brouiller la visibilité et le réseaux de télécommunications d’un ennemi. Une évolution logique de l’Art de la guerre, en somme.
De même, certains spécialistes tels qu’Evan Kohlmann, rédacteur du site spécialiséGlobal Terror Alert, commencent à développer des positions selon lesquelles les sites de réseaux sociaux sont de véritables nids à terroristes. Des propos repris notamment par le 304ème bataillon de Génie de l’armée des Etats-Unis. Selon ce corps d’armée, les outils utilisés par Twitter (un service de micro-blogging) seraient très utiles à des activités terroristes.
Toujours selon Evan Kohlman, ces sites pourraient alors servir de bases de recrutement ou encore d’organe de communication pour des chefs islamistes recherchés.
La position du FBI se rapproche donc des attentes du président-élu Barack Obama, soucieux d’une meilleure prise en compte des dangers cyber par la future administration démocrate. Les messages de bonne volonté semblent avoir été reçus, reste à en connaître les applications sur le terrain.
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