Après Sony, au tour de Nintendo? Le père de Super Mario a admis, ce week end, avoir été victime d’une attaque informatique. Un de ses serveurs a été compromis le 16 mai dernier. Sans gravité. Selon le groupe nippon, il s’agissait d’une faille d’un serveur de configuration qui a été corrigée depuis. « Il n’y a aucune conséquence pour Nintendo ou nos clients », a assuré Ken Toyoda, porte-parole de Nintendo, cité par l’agence Bloomberg.
L’affaire est donc moins grave, pour le moment en tout cas, que celle qui a touché Sony. Suite à une attaque démarrée en avril sur différents services en ligne, notamment le PlayStation Network, environ 100 millions de comptes utilisateurs avaient été compromis. Une attaque dont le groupe aura mis un mois à se remettre. Malgré la remise en route des services et le renforcement des systèmes de sécurité, les attaques contre les serveurs du fabricant se poursuivent.
Outre les marchés du jeu vidéo, Nintendo et Sony partagent un point commun dans leurs attaques : il s’agirait du même groupe de hackers. L’équipe LulzSec en l’occurrence. Mais le partage des mésaventures devrait s’arrêter là. Il semble que les membres du groupe de hackers n’aient pas l’intention d’aller plus loin. « Nous nous en sommes juste pris à un fichier de configuration et avons clairement laissé entendre que nous ne voulons aucun mal. Nintendo avait de toute façon corrigé la faille », déclare le mouvement par voie de tweet. Sur le fichier détaillant la démarche, le groupe précise même l’avoir fait « pour le plaisir » alors qu’il préférait se concentrer sur le piratage (réussi apparemment) de InfraGardAtlanta.org, un site affilié au FBI en représailles au fait que le gouvernement considère le hacking comme un acte de guerre.
Il n’en reste pas moins que, à l’avant veille de l’ouverture (le 7 juin) du plus grand salon mondial de jeux vidéo, l’E3, où Nintendo pourrait présenter un successeur à la Wii, une telle attaque fait mauvaise figure.
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