Plus de 27 millions d’IOPS par rack en lecture SQL, 1 To/s de bande passante en écriture… Sur le papier, les appliances Exadata atteignent de nouveaux sommets avec la famille X9M. La mémoire persistante y est pour beaucoup dans ces performances, mais elle était déjà présente sur les X8M. C’est surtout l’intégration du PCIe 4 qui fait la différence.
D’une génération à l’autre, la segmentation demeure entre les modèles à 2 sockets (X9M-2) et à 8 sockets (X9M-8). Les CPU, eux, évoluent. On est désormais, pour les serveurs de calcul, sur du Xeon 8538 (32 cœurs à 2,6 GHz) pour les X9M-2 et sur du Xeon 8268 (24 cœurs à 2,9 GHz) pour les X9M-8. Quant aux serveurs de stockage, ils passent en Xeon 8352 (16 cœurs à 2,2 GHz).
Côté base de données, on a désormais du 100 % flash. Sur X9M-2, chaque serveur dispose de 2 ou 4 disques NVMe de 3,84 To. Et sur X9M-8, de 4 disques de 6,4 To.
Côté serveurs de stockage, trois options :
La première de ces options est aussi disponible en 1/8e de rack sur X9M-2 (2 CPU, 256 ou 768 Go de PMEME, 6 HDD 18 To et 2 SSD 6,4 To).
Sur l’offre X9M-2, le point d’entrée est en 1/8e de rack. Cela représente deux serveurs de calcul et trois de stockage. Le rack complet comprend 8 serveurs de calcul et 14 de stockage.
Sur l’offre X9M-8, les options sont les suivantes.
Sans switch externe, on peut interconnecter jusqu’à 12 racks. Y compris de la génération X8M, qui dispose aussi de l’interface RoCE.
Oracle propose de n’activer, à l’installation des serveurs de calcul, qu’une partie des cœurs CPU (14 au minimum). Puis d’incrémenter par paliers de deux en fonction des besoins.
Comme les X8M, les X9M sont disponibles en version Cloud@Customer. Les performances maximales annoncées sont un peu moins élevées : jusqu’à 22,4 millions d’IOPS et lecture SQL et 540 Go/s de bande passante. Mais on est sur des CPU 24 cœurs pour la partie stockage. Et il y a quelques fonctionnalités supplémentaires. En particulier Operator Access Control.
Ce service hébergé sur OCI porte une promesse : permettre aux clients de mieux contrôler l’accès à leurs ressources par les équipes d’Oracle. Dans les grandes lignes, il permet :
Illustrations © Oracle
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