Pour gérer vos consentements :

Résultats : Atos réussit la première année de son plan triennal

Atos livre les résultats de son exercice 2014. Avec 9,05 milliards d’euros de chiffre d’affaires, la société a enregistré une hausse de ses recettes de 5,1 % par rapport à 2013. Le résultat net grimpe pour sa part de 8,8 %, à 283 millions d’euros. Reste que cette dynamique résulte largement des acquisitions réalisées par la SSII : à taux de change et périmètre constants, le chiffre d’affaires se replie de 1,1 % par rapport à 2013.

« 2014 a été une année particulièrement dynamique pour Atos. Au cours de cette première année de notre plan triennal, alors que nous avons atteint nos objectifs opérationnels et financiers, nous avons aussi accéléré la transformation du groupe, avec l’introduction en bourse de Worldline, l’intégration des opérations et des technologies de Bull, et l’annonce du projet d’acquisition de Xerox ITO afin d’accroître notre présence de façon significative en Amérique du Nord, » résume Thierry Breton, Pdg d’Atos.

La France, longtemps le talon d’Achille du groupe, n’est plus que la troisième source de revenus de la SSII, derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne (avec 1,3 milliard d’euros de CA). Mais la glissade semble désormais mieux maîtrisée, avec une décroissance du chiffre d’affaires de ‘seulement’ 1,6 % par rapport à 2013. Renforcée par l’arrivée de Bull, l’activité dans l’Hexagone semble plus stable. Rappelons qqu’il y a un an, la décroissance dans le pays atteignait 8,5 % !

Ma rentabilité à tout prix

Prudent, le groupe prédit une croissance organique de son chiffre d’affaires en 2015, sans en préciser le montant. La marge opérationnelle devrait aussi gagner du terrain. L’effet du plan triennal, et de ses coupes parfois un peu rudes. Signalons ainsi la cession de l’activité «Workplace & Service Desk Services » à Proservia, qui vient d’être entérinée ce matin même.

Autre mouvement de fond, une tendance nette à l’offshoring massif. Près de 6 000 employés ont été recrutés dans des pays étrangers dont – ce n’est pas une surprise – une écrasante majorité en Inde. Dans le même temps, les effectifs du groupe n’ont pas bougé d’un iota (ils sont même en légère baisse). Traduction, 6 000 postes ont été non pas créés, mais transférés dans des pays tiers, dont 4 000 en Inde.

À lire aussi :
Orange, Capgemini, Atos… : les 7 mercenaires français de la cybersécurité
Atos : les syndicats dénoncent la vente bradée d’activités à Proservia
Atos et Panasonic en lice pour les Jeux Olympiques de 2020

Recent Posts

Oracle choisit l’expertise Java et SQL pour son « IA qui code »

Le voile est levé sur Oracle Code Assist. Présenté comme spécialisé en Java et SQL,…

2 heures ago

EPEI (Daniel Kretinsky) vise Atos : les axes directeurs de sa proposition

EPEI, la société d'investissement de Daniel Kretinsky, a déposé une offre de reprise d'Atos. En…

4 heures ago

Onepoint veut reprendre Atos : les grandes lignes de son offre

Onepoint, l'actionnaire principal d'Atos, a déposé une offre de reprise du groupe. En voici quelques…

7 heures ago

AWS prend ses distances avec VMware version Broadcom

Broadcom a repris seul la main sur la vente de l'offre VMware d'AWS... qui, dans…

1 jour ago

Avec ZTDNS, Microsoft essuie les plâtres du zero trust appliqué au DNS

Microsoft expérimente, sous la marque ZTDNS, une implémentation des principes zero trust pour le trafic…

1 jour ago

Atos sur la voie d’un sauvetage ? Point de situation

Accord de principe entre créanciers, propositions de reprise, discussions avec l'État... Le point sur le…

1 jour ago