La puce WiFi CC3000 de Texas Instruments est annoncée comme « SimpleLink », car si les puces WiFi à faible coût et consommant peu existent déjà sur le marché, celle de TI « peut être intégrée [par un constructeur] dans des appareils divers en quelques heures. » Et cela vaut pour des appareils nouveaux ou déjà sur le marché.
L’effort à consentir pour un constructeur de machines à laver ou encore de réfrigérateurs est donc minime. De plus, le coût du composant et du système qui l’accompagnera se veut très faible.
La puce ne nécessite pas d’affichage et peut fonctionner avec un simple microcontrôleur épaulé par seulement 6 ko de mémoire flash et 3 ko de mémoire vive. De fait, aucun système d’exploitation n’est requis pour la faire fonctionner. C’est là toute l’astuce employée par TI puisque la CC3000 intègre elle-même la couche TCP/IP, le « supplicant » de sécurité (logiciel libre implémentant le mécanisme de sécurité du sans-fil) et son pilote WiFi. Elle se charge elle-même de l’allocation d’IP. Elle peut donc se connecter à un point d’accès WiFi 802.11 « sans besoin d’un affichage ou d’une interface utilisateur. »
Les applications sont vastes et le marché énorme. Selon Filomena Barardi, analyste au sein d’IMS Research, « le nombre d’appareils qui seront livrés avec le WiFi intégré devrait atteindre les 2,6 milliards par an à l’horizon 2016. » Le réseau WiFi est déjà à maturité et sa couverture ne cesse d’augmenter.
La puce pourrait se retrouver dans des appareils aussi divers que des réfrigérateurs, des téléviseurs, des systèmes domotiques ou d’arrosage… Il sera dès lors possible d’interagir avec ces appareils depuis son smartphone, son ordinateur ou encore sa tablette. Avec les composants sans fil ANT et ZigBee, ce nouveau type de puce WiFi porte peut-être en lui les prémices de la « maison intelligente ».
Le kit d’évaluation WiFi CC3000 FRAM est d’ores et déjà disponible au prix de 199 dollars. Les microcontrôleurs qui peuvent fonctionner avec la puce sont référencés sur le site de Texas Instruments.
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