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Vague de licenciements chez Oracle sur Solaris, Sparc et ZFS

Si le Cloud est porteur d’emplois chez Oracle (qui pourrait recruter 5 000 personnes aux Etats-Unis), plusieurs activités de la firme de Redwood Shores se retrouvent sous pression et font l’objet de vagues de licenciements importants.

Plusieurs centaines de salariés travaillant sur les processeurs Sparc, le système Solaris et les solutions de stockage sur bande sont poussés vers la sortie.

L’éditeur américain a refusé de commenter l’information livrée par The Register. Mais des tweets de salariés confirment cette vague de départs. « Pour de vrai. Réduction massive sur Solaris (et autres) aujourd’hui », répondait, le 2 septembre dernier, Drew Fisher, développeur Python/OpenStack pour Solaris, sur Twitter après avoir demandé si « quelqu’un cherchait un développeur Python avec plus de 15 ans d’expérience ». Il venait de recevoir sa lettre de licenciement.

Jusqu’à 3000 salariés touchées

Toujours selon The Register, si certains salariés de Solaris ont été licenciés, des centaines d’autres se sont vues transférés pour travailler sur Oracle Linux, la distribution maison.

Une petite équipe resterait néanmoins en place pour poursuivre le développement de Solaris alors que la firme fondée par Larry Ellison s’est engagée à maintenir l’OS jusqu’en 2030 lors de l’acquisition de Sun Microsystems en 2009. Mais l’évolution de l’environnement d’exploitation pourrait connaître un sérieux ralentissement.

Selon le site The Layoff, qui a ouvert un fil de discussions (anonymes) sur le sujet, jusqu’à 3000 personnes dans le monde serait concernées par la restructuration. Toute l’équipe des appliance de stockage ZFS serait décimée.

L’avenir du silicium Sparc n’est pas mieux loti. « Ce qui […] suggère que le plan d’Oracle de construire un Cloud Sparc n’a pas été bien reçu », commente The Register.


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crédit photo © Andrey_Popov – shutterstock

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