Pour gérer vos consentements :

255 millions d’utilisateurs mobiles géolocalisés en Europe en 2017

Le nombre d’Européens exploitant un service mobile de localisation (LSB pour location based service) devrait passer de 136 millions en 2012 à 255 millions en 2017, selon un récent rapport de l’Idate. Une progression du marché alimentée par le nombre toujours plus grand d’utilisateurs de smartphones au sein l’Union européenne, mais aussi par l’élargissement des LSB.

Ces services de géolocalisation se concentraient, jusqu’à peu, aux systèmes de navigation personnelle et embarquée dans les véhicules (les « GPS ») et autres solutions de cartographie (Maps). Mais ils s’étendent aujourd’hui sur de nouveaux services tels les réseaux sociaux, les annuaires, et autres systèmes de recherche d’informations de proximité.

Du coup, le marché s’élargit. Les LBS devraient générer un chiffre d’affaires de 964 millions d’euros dans 5 ans en Europe. Loin derrière les 2,4 milliards d’euros des États-Unis et les 1,9 milliard au Japon. Une différence que l’Idate explique par un marché de la publicité plus développé outre-Atlantique qui permettra aux États-Unis d’afficher un ratio plus élevé de recettes issues de la réclame tandis que le Japon est plus avancé en matière de revenus issus de services payants (directement facturés auprès de l’utilisateur final).

Un potentiel de croissance élevé en Europe

Néanmoins, de par son retard, l’Europe bénéficierait d’un taux de croissance annuel plus fort que les deux autres régions. Selon l’Idate, il s’élèverait à 54,5 % entre 2012 et 2017 pour les 5 pays premiers pays de la zone européenne (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Espagne).

Une manne qui devrait avant tout profiter aux grands groupes Internet. C’est pourquoi ces derniers s’y préparent en rachetant nombre de start-ups et leurs technologies telles, ces derniers temps, Gowalla avalé par Facebook ou WHERE digéré par eBay. Ce qui ne va pas sans poser problème pour les start-ups du domaine de la géolocalisation dont l’intégration par un acteur majeur constitue la principale porte de sortie.

« […] les start-ups peinent à percer face à de tels géants déjà en place [sur ce marché] », souligne Soichi Nakajima, consultant senior à l’Idate et responsable de l’étude. Autrement dit, les places seront chères et les entreprises devront redoubler d’innovations pour espérer faire partie des élues.

Recent Posts

Oracle choisit l’expertise Java et SQL pour son « IA qui code »

Le voile est levé sur Oracle Code Assist. Présenté comme spécialisé en Java et SQL,…

3 jours ago

EPEI (Daniel Kretinsky) vise Atos : les axes directeurs de sa proposition

EPEI, la société d'investissement de Daniel Kretinsky, a déposé une offre de reprise d'Atos. En…

3 jours ago

Onepoint veut reprendre Atos : les grandes lignes de son offre

Onepoint, l'actionnaire principal d'Atos, a déposé une offre de reprise du groupe. En voici quelques…

4 jours ago

AWS prend ses distances avec VMware version Broadcom

Broadcom a repris seul la main sur la vente de l'offre VMware d'AWS... qui, dans…

4 jours ago

Avec ZTDNS, Microsoft essuie les plâtres du zero trust appliqué au DNS

Microsoft expérimente, sous la marque ZTDNS, une implémentation des principes zero trust pour le trafic…

4 jours ago

Atos sur la voie d’un sauvetage ? Point de situation

Accord de principe entre créanciers, propositions de reprise, discussions avec l'État... Le point sur le…

5 jours ago