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45 milliards de dollars pour le M2M en 2018

L’Internet des objets est en plein essor. Pour s’en convaincre, il suffit de voir le florilège d’annonces au CES 2014 autour des wearable devices, à commencer par celles d’Intel. Et le nombre d’objets qui seront connectés d’ici 2020 varie entre 20 et 80 milliards au fil des études.

Une tendance dont profiteront les opérateurs à travers leurs offres de connexions M2M. Selon le cabinet d’études Ovum, le chiffre d’affaires mondial généré par le marché du Machine to Machine (M2M) devrait s’approcher des 45 milliards de dollars dans quatre ans. Un tiers cette valeur proviendra d’Asie-Pacifique.

361 millions de connexions en 2018

Le cabinet d’étude note néanmoins que le chiffre d’affaires progressera proportionnellement moins vite que le volume de connexions « reflétant l’augmentation de la concurrence du marché et l’extension du M2M dans des applications à faible valeur ». En 2018, près de 361 millions de liaisons de bout en bout seront établies, contre moins de 107 en 2012. Soit une croissance annuelle moyenne de 22,6%. Laquelle sera en priorité tirée par l’Asie-Pacifique, le Moyen-Orient et l’Afrique.

Les principaux secteurs qui alimenteront le marché du M2M seront la santé, l’industrie et l’énergie/services publics avec respectivement 7,9, 7,1 et 7 milliards de chiffre d’affaires générés en 2018.

M2M ou bout-en-bout, deux marchés pour les opérateurs

Ovum fait cependant bien la distinction entre l’offre M2M et le marché plus global de l’Internet des objets. « Ce n’est pas une prévision sur l’Internet des objets, mais plutôt sur la gestion et la commercialisation des connexions sur les réseaux publics de téléphonie mobile, souligne l’analyste d’Ovum Jeremy Green. Pour les opérateurs télécoms il y a deux possibilités : rester en retrait et fournir la connectivité pour les services M2M ; ou se retrousser les manches et s’impliquer en fournissant des solutions de bout-en-bout. »

Presque deux métiers différents. Dans le premier cas, l’opérateur se limitera à fournir sa connectivité. Un marché « simple » mais limité en termes d’opportunités de résultats. Le second cas implique de solides partenariats avec l’écosystème des appareils connectés (constructeurs, développeurs, intégrateurs systèmes…). Une activité plus complexe mais, logiquement, plus rémunératrice.

crédit photo © Alexei Tacu – Shutterstock


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