Le 30 janvier, la nouvelle génération de smartphones BlackBerry a vu le jour. Des machines que nous jugions « en phase avec la concurrence », en particulier d’un point de vue logiciel (voir « RIM inaugure BlackBerry 10 avec les Z10 et Q10 »).
Avec 70.000 applications, BB10 est un OS bien né. Toutefois, 40% de ces logiciels, soit près de 30.000, seraient en fait des conversions de titres Android. C’est tout du moins ce qu’indique Gizmodo.fr. Il faut ajouter à cela les adaptations rapides de sites et services web.
In fine, le nombre d’applications originales reste assez réduit. Alors, plagiat ou choix délibéré ?
C’est bien évidemment la seconde réponse qui s’impose. « BlackBerry 10 est le système le plus ouvert aux développeurs », s’exclamait David Derrida, directeur produit chez RIM (Research In Motion), dans un entretien accordé à notre rédaction en octobre dernier.
De quels choix disposent les développeurs BB10 ?
Notez que pour des raisons inconnues BB10 fait l’impasse sur Java (hors pile Android), contrairement à ses prédécesseurs. Par contre, et nous l’apprenons aujourd’hui même, le Toolkit Unity deviendra prochainement compatible BB10.
En conclusion, cet OS est effectivement particulièrement ouvert, ce qui permet de multiplier les portages d’applications conçues pour des offres tierces.
C’est d’ailleurs l’un des cinq avantages que nous avions retenus avant la sortie de BlackBerry 10 (voir « BlackBerry 10 : les 5 points qui changent la donne »).
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