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David Limery (Brocade) : « Nous apportons une grosse innovation dans les réseaux campus »

Silicon.fr : Brocade nous a habitué à ses produits de haut de gamme. Avec cette annonce, vous abaissez sensiblement votre point d’entrée sur les réseaux d’entreprise…

David Limery : Cette annonce s’inscrit pour Brocade dans sa volonté de fournir des infrastructures réseau de bout en bout, qui dépassent la fourniture des datacenters et des fournisseurs de services (service provider) à l’origine du groupe. Dans le monde du campus, le réseau d’entreprise, ce ne sont pas la grosseur des équipements, la richesse et les capacités de traitement de notre offre d’origine qui sont recherchées, mais plutôt la capillarité et le système de gestion qui l’emportent.

Avec notre nouvelle gamme de commutateurs Brocade ICX 6430 et ICX 6450, nous avons enfin des commutateurs Ethernet 24 et 48 ports, avec ou sans POE, et la capacité si le client le souhaite de s’étendre vers le 10Gb. Ils nous permettent également d’adresser ce type de marché de manière plus compétitive.

Silicon.fr : La nouveauté de votre offre ne tient-elle pas moins dans le matériel que dans la capacité de le gérer ?

En effet, ce ne sont pas seulement des switchs de plus que nous apportons, mais également des fonctionnalités d’administration simplifiée des infrastructures de campus, afin d’aller plus loin que les piles (stacks) d’équipements construites autour d’une seule adresse IP avec une nouvelle technologie HyperEdge qui simplifie de manière significative l’administration des réseaux de type bureautique.

Nous apportons la capacité de gérer tous les équipements d’un site, sous forme de pile ou non, intégrés dans un HyperEdge qui permet une administration centralisée des paramètres de configuration, définis une seule fois et automatiquement déployés sur l’ensemble des équipements. Également la capacité de prendre en compte les besoins évolutifs et progressifs dans le monde du campus, par exemple plus de vidéo et de communication unifiée, avec l’arrivée du 10Gb sur les liens qui remontent dans les cœurs de réseaux. Nous apportons la capacité de construire une infrastructure par les fonctionnalités de base, et par incrément soit logiciel avec des licences soit matériel par ajouts de capacités supérieures et d’en faire bénéficier tous les autres équipements. Nous apportons une grosse innovation dans les réseaux campus, avec le matériel, l’intégration et la gestion.

Silicon.fr : Un de vos focus porte sur le « plug-and-play »…

Nous avons réalisé de gros efforts sur l’accompagnement de la complexité induite par le rajout d’applications et de services sur l’infrastructure réseau. En parallèle nous disposons d’une infrastructure qui permet d’absorber cette complexité par une administration simplifiée. Cela se traduit par plusieurs mécanismes, dont la capacité d’ajouter des équipements d’extrémité, des piles, l’extension des liens qui descendent vers le cœur de réseau de manière automatique, avec en plus l’administration des locaux techniques comme une seule entité. Et puis, la tendance est à l’administration autour d’outils du marché.

Silicon.fr : Jusqu’où pensez-vous prolonger votre action ? Jusque dans le nuage ?

Le datacenter s’étend jusqu’au réseau bureautique et au poste de travail. Le besoin n’est peut être pas là aujourd’hui, mais il y vient, et plus rapidement que ce que peuvent croire certains responsables informatiques. Notre approche est de proposer du matériel qui dispose de la capacité de suivre et de progresser avec l’entreprise. Il ne s’agit pas encore de cloud, nous parlons de la partie réseau d’entreprise, dont les usagers vont certainement à un moment ou un autre utiliser des services cloud, mais les besoins portent actuellement sur la connectivité réseau, le branchement d’un ordinateur portable, d’un téléphone IP, d’une borne Wifi. Le cloud n’est pas un sujet datacenter, il concerne les fournisseurs de services de cloud.

Jusqu’où pourrions-nous pousser l’automatisation ? Sur le plan technique, il y a encore beaucoup de choses à réaliser. Mais il existe un facteur limitant : l’humain. Pourtant, l’adoption des mécanismes d’automatisation permet de simplifier et de réduire l’erreur humaine. Mais il nous reste un pas à franchir en terme de posture et de mentalité.

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