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Dell accompagne la virtualisation de l’IT

Avec en toile de fond la consumérisation des parcs informatiques, et en point de mire l’arrivée de Windows 8, Dell s’est fait une raison pour 2012 : aborder le virage des services et dépasser ainsi sa dimension historique de constructeur.

Responsable marketing postes clients, PC fixes et portables, Thomas Bordes évoque un tournant dans la conception de l’informatique d’entreprise. À l’appui d’un consulting plus systématique de ses clients, Dell souhaite adapter son catalogue de produits et solutions à la demande et répondre davantage aux nouveaux usages qu’induit l’entrée dans l’ère du post-PC. L’évolutivité s’impose comme un cheval de bataille, tout en s’appuyant sur de multiples acquisitions telle celle de Parrot Systems pour renforcer l’écosystème de services.

À terme, Dell projette de rediriger ses clients vers le cloud, externalisé ou on-premise, soit sur site. En point d’orgue, la virtualisation, prochaine étape de l’évolution du poste de travail. À cet égard, les partenariats se sont succédé avec Microsoft, VMware ou encore Citrix et son appliance Virtual Desktop System. Dell, qui dispose de datacenters aux États-Unis, a lancé en parallèle un programme de certification de ses prestataires techniques en la matière, alors que la maturité du nuage en fait désormais un élément à forte valeur ajoutée.

Accompagner la virtualisation de l’IT

Cette transition vers des horizons virtualisés se répercute peu ou prou au chapitre de l’offre matérielle, néanmoins empreinte d’une volonté de diversification pour adresser davantage de problématiques, et par là même de segments de marché. Au sein de la gamme de terminaux fixes Optiplex, les clients légers, réactualisés des suites du rachat de Wyse, se déclinent au nombre de trois : le zero-client SX100 et sa carte d’interfaçage PC-over-IP, le SX130 sous Linux ou Windows Embedded et le SX170, son équivalent enrichi d’une prise en charge du bi-écran.

À la lumière d’un taux de panne évalué à 1 % sur la durée de vie conventionnelle des produits, Thomas Bordes réfute l’idée d’une rotation des machines et prône le renouvellement par portions, à la demande. Outre la généralisation escomptée des formats SFF et Ultra-SFF, l’évolutivité du matériel demeure ainsi un immuable credo, avec dans le collimateur la rétrocompatibilité : les nouveaux ordinateurs portables Latitude s’accommoderont des stations d’accueil d’ancienne génération. « Nous sommes sur un cycle de vie plus long que sur des gammes telles que la Vostro, davantage destinée aux travailleurs indépendants et petites entreprises », confie Thomas Borde.

La mobilité… et plus si affinités

Et Thomas Borde d’ajouter à ce sujet : « Les portables Latitude vont embrasser la consumérisation de l’IT ». Plus légers, plus fins… Dell veut y adjoindre un design industriel de circonstance pour en simplifier l’usage et faciliter le remplacement des pièces défectueuses lors des interventions sur site (à 4 heures d’intervalle avec le programme ProSupport). Avec en tête d’affiche un XPS de 13 pouces dans un châssis de 12 pouces, le concept ultrabook se voit réserver une place de choix, alors que Dell « nourrit beaucoup d’espoirs » en l’arrivée automnale de Windows 8, qui « arrive à point nommé ».

Tout particulièrement pour immiscer en entreprise des tablettes numériques autres que l’iPad, coqueluche du plus clair des salariés. L’intégration optimale aux réseaux et la portabilité des applications constituent de solides arguments pour l’OS de Microsoft face à celui d’Apple. Dell devrait toutefois se cantonner à l’architecture x86 sans s’aventurer pour l’heure sur le terrain de l’ARM, dont « le prix d’appel est intéressant, mais pour une utilisation professionnelle, il faut impérativement un environnement de type bureau ». Ce que n’offre pas l’interface Metro…

Conséquence de la percée des ordinateurs tout-en-un, Dell tente l’expérience avec un nouveau monobloc dérivé de l’actuel 9010. Mais le groupe américain s’intéresse autrement plus aux stations de travail. Témoin sa série Precision, remodelée pour accueillir des processeurs Intel Xeon sous Ivy Bridge. Le recours à des cartes graphiques Nvidia Quadro (AMD sur demande) laisse entrevoir une parallélisation de la modélisation et des calculs, promesse qui n’est pas sans rappeler celle de Fujitsu, HP ou encore Lenovo, qui partagent également le même cœur de cible en l’objet des marchés verticaux (finance, ingénierie, architecture, etc.).

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