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Pendant longtemps, Dropbox a été considéré comme la bête noire des DSI. Au-delà du BYOD, le service de stockage et de partage de fichiers effrayait les responsables informatiques, car ce service était difficilement contrôlable et peu sécurisé. Pour autant, Dropbox a eu le bénéfice d’évangéliser et de tracer la voie des services Cloud dans les entreprises. Aujourd’hui, des concurrents comme Box, SugarSync, VMware ou même un français comme Antemeta avec Arcabox ou OOdrive ont pris pied dans les entreprises avec ce type de solution.

Dropbox n’était pas en retrait de cette montée en puissance, mais a d’abord apprivoisé les professionnels avec son offre Business. Un pari réussi car la société américaine revendique au dernier comptage, en juin 2015, 8 millions de professionnels abonnés (contre 4 millions en mai 2014) représentant 150 000 entreprises. Pour séduire un peu plus cette population, Dropbox avait étoffé sa solution d’une structure d’administration à plusieurs niveaux, d’une fonction de déploiement centralisé pour le client de synchronisation et d’une extension des API destinée à améliorer la gestion des données partagées.

A l’occasion de son Dropbox Open à San Francisco, la société a sauté un pas supplémentaire en présentant officiellement Dropbox Enterprise. Il reprend les mêmes fonctionnalités que la solution Business (gestion de l’espace de stockage, permissions octroyées à chaque utilisateur, protection des liens par mots de passe et délai de validité, etc.). Il ajoute en plus des outils de déploiement spécifiques (accélération de migration de comptes personnels vers des comptes professionnels). Les contrôles sont plus avancés, avec notamment « Suspended user state », une fonction de suspension de service pour les collaborateurs qui quittent l’entreprise. Enfin des services ainsi que du support sont dédiés pour les grandes entreprises, comme l’accès illimité à l’API de Dropbox.

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Crédit Photo : Twinsterphoto-Shutterstock

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