Juste en amont d’une rencontre officielle entre les dirigeants allemands et ukrainiens, plusieurs sites officiels de la République fédérale ont subi des attaques par déni de service. Les sites de la chancellerie et du Bundestag (la chambre basse) ont connu des périodes d’indisponibilité à partir de 10 heures du matin hier et jusque dans la soirée. Les accès ont depuis été rétablis. Les attaques ont été revendiquées par un groupe appelé CyberBerkut, qui présente cette opération comme une mesure de rétorsion au soutien apporté par Berlin au gouvernement ukrainien.
Les autorités allemandes expliquaient hier : « le datacenter de notre fournisseur de service subit une attaque sévère causée apparemment par une variété de systèmes externes ».
Le Premier ministre ukrainien Arseny Yatseniuk, à la tête d’un gouvernement pro-européen, a pointé la responsabilité des services de renseignement russes dans cette attaque, expliquant en substance que ces derniers finançaient des groupes de hackers. Rappelons que la Russie est montrée du doigt pour son soutien aux séparatistes pro-russes, qui contrôlent l’Est du pays.
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