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Hacker-Croll: pirater Twitter coûte 5 mois de prison avec sursis

Cinq mois de prison avec sursis. Hacker-Croll est soulagé, sa famille aussi. Il ne fera pas appel de la décision du tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand. Ça aurait pu être pire, François Cousteix, de son vrai nom, risquait 30 000 euros d’amende et jusqu’à deux ans de prison pour le piratage de comptes Twitter dont celui d’un certain Barack Obama.

Selon l’AFP, le jeune homme de 24 ans s’est défendu d’être un hacker. En mode gentil pirate, il a répété, comme lors de son arrestation en mars dernier par le FBI après une enquête franco-américaine, qu’il « n’avait rien détruit ». Il a indiqué qu’il avait agi « dans un but préventif, pas dans le but de nuire », pour « sensibiliser les internautes » sur le choix de leurs mots de passe.

Pour infiltrer les comptes Twitter : répondre à la question secrète

Certes, Hacker-Croll, qui se défend de cette appellation de « hacker », «trop négative » selon les confidences faites au quotidien Libération du 24 juin, n’a en effet rien détruit. Il a pénétré les comptes de personnalités, mais sans y laisser de traces. Il a juste envoyé des captures d’écran à Techcrunch ou au blogueur Korben. Cependant, cette infraction n’était pas la première. Quelques années auparavant, il avait déjà été condamné à huit mois de sursis pour « bidouillage de jeux vidéos ».

La méthode utilisée pour infiltrer les comptes Twitter était « presque simple » expliquait-il au quotidien. Après de minutieuses enquêtes sur les blogs et sur les réseaux sociaux, il découvrait les mots de passe des stars membres du site de microblogging grâce à la question secrète prévue en cas d’oubli, « couleur préférée ?», «prénom de votre petite-cousine ? »…

S’il s’est infiltré dans bon nombres de comptes Twitter, parmi lesquels, celui des chanteuses Britney Spears ou Lily Allen, des acteurs Ashton Kutcher et Lindsay Lohan, c’est surtout le piratage des comptes de Barack Obama et des administrateurs de Twitter qui a fait sa réputation.

Aujourd’hui, celui qui voulait «[contribuer] à améliorer la sécurité des internautes » va poursuivre le travail qu’il occupe désormais dans une société parisienne de solutions de micropaiements. Il y fait de « de la surveillance de marques ». « Du sur-mesure », résumeLibération.

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