D’après une étude publiée par la MIT Sloan Management Review, une analyse couvrant près de 2000 grandes entreprises, 7% seulement ont une équipe de direction dont plus de la moitié des membres disposent d’une forte sensibilité numérique (digital savvy).
Les auteurs de l’étude définissent cette capacité comme : « une compréhension, acquise à travers l’expérience et la formation, de l’impact que les technologies émergentes auront sur le succès d’une activité commerciale au cours de la décennie ».
Que rapporte cette vision ?
Les performances (croissance et valorisation) des groupes dont les hauts dirigeants font preuve d’intelligence numérique seraient supérieures « de 48% » en moyenne à celles d’autres groupes dont le top management est en retrait dans ce domaine.
Sans grande surprise, les fonctions associées aux technologies et systèmes d’information sont les plus affutées. Ainsi, près d’un CTO, ou DSI, sur deux est considéré comme un spécialiste des enjeux numériques, contre 23% des directeurs généraux.
C’est plus particulièrement le cas dans les médias, l’édition de logiciels et les télécoms.
Ces conclusions viennent conforter les résultats d’une précédente étude du MIT. Les entreprises qui ouvrent leur conseil d’administration aux DSI et à d’autres « experts en technologie » génèrent aussi davantage de croissance que celles qui n’ont pas fait ce choix.
« L’économie mondiale commence à se remettre des ralentissements induits par la pandémie », a déclaré Peter Weill, coauteur du rapport et responsable du Centre de recherche sur les systèmes d’information (CISR) de la Sloan School of Management. « Le moment est venu de considérer l’intelligence numérique des équipes de direction et de se demander comment la renforcer pour soutenir le succès futur de leur entreprise ».
(photo via Pexels)
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