Les banques européennes ont programmé 45,7 millions d’euros en investissements informatiques en 2005, d’après Celent, un cabinet de conseil et d’étude.
Les bénéfices dégagés en 2004 ne les ont donc pas incitées à se départir de leur prudence. Et les coûts informatiques ne représentent que 3% des dépenses opérationnelles. D’ailleurs, si la prévision d’investissement connaît une croissance de 2,5%, par rapport à l’année précédente, elle ne fait que retrouver un niveau semblable à 2001. Des économies d’abord Néanmoins, dans ce budget, la part réservée aux projets croît plus rapidement, de 4,1% par rapport à l’année précédente. Une preuve de dynamisme, à en croire les experts, qui relèvent trois orientations importantes dans ces projets. La réduction des coûts, tout d’abord. Pour 90% des banquiers, elle figure parmi les premiers bénéfices attendus. Un objectif financier qui peut être atteint par l’externalisation de certains services, ou par la centralisation d’opérations comme le back-office, ou le cash management. En bref, il s’agit de mettre de l’ordre dans des systèmes d’informations qui se sont édifiés par strates. La relation client, après Autre priorité, les applications liées à la mise en conformité financière intéressent 39% des banques. En effet, non seulement l’enjeu est de taille, mais, de plus, les établissements souhaitent profiter de l’opportunité pour optimiser leur système d’information. En troisième lieu, figure l’intégration de la gestion multicanal du client. Une année de vaches maigres pour les SSII ?
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