Le lancement de la campagne de prévente des nouveaux systèmes d’exploitation (OS) Windows 7 (Familiale et Professionnelle Premium) a tourné court. Selon l’éditeur, 24 heures auront suffi pour intéresser les internautes sur les offres promotionnelles.
Il faut dire que les tarifs avaient de quoi attirer puisque certaines offres promettaient jusqu’à 60% de réduction sur le prix pratiqué lors de la sortie officielle, le 22 octobre prochain. A la loupe, les tarifs étaient de 49,99 euros contre 119,99 euros pour la version Windows 7 Familiale Premium (version E) et 109,99 euros contre 285 euros pour Windows 7 Professionnelle Premium. Classe (version E).
Outre le nombre de copies françaises limitées (76.000), le site a connu quelques mésaventures et étant inaccessible pendant plusieurs heures. Une stratégie d’orchestration de pénurie ou de jeu sur la demande, reste à voir… Toujours est-il que les produits disponibles sur les sites des partenaires (Amazon, Cdiscount, Fnac, GrosBill, LDLC, Materiel.net, Pixmania, Rue du Commerce, Surcouf) sont vite partis.
La pré-sortie de Windows 7 résonne comme écho à celle officielle du système d’exploitation de Google, Chrome OS. Les « tauliers » de la maison Microsoft sont même sortis du bois pour relativiser la portée du lancement de Chrome. Selon Bill Gates, la notion de navigateur a été galvaudée : “En très grande partie, c’est plus un abus de terminologie qu’un réel changement”.
Steve Ballmer est resté sur la même ligne en défendant les couleurs de Windows : “Nous n’avons pas besoin d’un nouveau système d’exploitation. Nous avons juste besoin de faire évoluer Windows, ses applications, le navigateur Internet Explorer…la façon dont IE fonctionne en harmonie avec Windows et comment construire des applications comme Office”, a poursuivi le successeur de Bill Gates à la tête de Microsoft.
Des tacles bien appuyés pour conter la menace Google ? L’attrait du public vers Windows 7 devra se vérifier lors de la sortie officielle le 22 octobre prochain. Si loin…
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