La prochaine version du noyau Linux ne sera pas la 3.20, mais la 4.0 (voir à ce propos notre article « Les ‘moutons’ précipitent l’arrivée de Linux 4.0 »). Toutefois, ce choix est plus politique que réellement lié à l’introduction d’avancées majeures.
Une fonctionnalité pourrait cependant marquer l’arrivée dans l’ère 4.0 : un système d’application des correctifs noyau sans redémarrage. À chaud donc. Trois offres sont actuellement en lice dans ce domaine : Ksplice d’Oracle, la solution la plus ancienne, mais qui n’est pas open source ; kGraft de SUSE (voir « SUSE propose des correctifs noyau applicables à chaud pour son OS Linux ») ; kpatch de Red Hat (voir « Red Hat présente son OS de nouvelle génération, RHEL 7 »).
Red Hat et SUSE auraient décidé de s’associer pour créer une solution de patch à chaud du kernel qui soit directement intégrée au noyau Linux, rapporte ZDNet. Cette dernière associerait la faible durée d’indisponibilité induite par kGraft (quasi non mesurable) au court délai d’application des patches de kpatch (de 1 à 40 ms).
Dans la release candidate de Linux 4.0, cette technologie est proposée en mouture x86. Toutefois, le support des puces ARM, Power et S390 est déjà programmé et en cours de mise au point.
Une solution unique de patch à chaud du kernel, compatible avec tous les OS et toutes les architectures processeur, devrait donc être une des premières grandes nouveautés de Linux 4.x.
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