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L’UMP est (encore) accusée de violer le droit d’auteur

Une fois encore, l’UMP se fait épingler pour non-respect des droits d’auteurs. Une information que certains qualifieraient de détail si le gouvernement français n’avait pas axé sa politique culturelle autour de la protection des ayant-droits et de la lutte contre le téléchargement illégal.

A en croire la radioBFM TV, le lipdub (traduisez clip musical chanté en playback) des jeunes de l’UMP pourrait être interdit en France pour cause de non-respect des conditions d’utilisation de la chanson de la Star Academy québécoise, Tous ceux qui veulent changer le monde.

Pour cause, bien que son auteur, Luc Plamondon, ait bien cédé ses droits sur le titre, aucun accord final n’a été signé. Le producteur de la StarAc du Québec a même refusé finalement d’autoriser son utilisation. Malgré tout, les jeunes de l’UMP seraient donc passés outre ce refus… De même, l’avocate de Musicor, éditeur des phonographes de la Star Ac québécoise, aurait envoyé une mise en demeure à l’ UMP en demandant le retrait de la vidéo qui cartonne, malgré elle, sur le Net.

A la loupe, si les jeunes de l’UMP reconnaissent bien avoir été saisis, ils précisent qu’elle concerne uniquement les droits moraux de Marie-Mai, artiste interprète de la version remixée du titre.

Simple oubli ou erreur d’inattention, pourquoi pas. Ce n’est pourtant pas la première fois que le parti de la majorité jongle avec les droits d’auteurs. Après avoir utilisé sans aucun accord la chanson des Daft Punk One more time lors des élections présidentielles, l’UMP avait connu l’affaire MGMT.

Une juriste avait alors saisi pour «utilisation sans autorisation d’un morceau du groupe américain MGMT lors de deux de ses meetings ». Le titre (Kids) avait été diffusé lors du conseil national de l’UMP le 24 janvier ainsi que pour le déplacement du nouveau secrétaire général, Xavier Bertrand, le 25. De plus, le morceau aurait en outre été utilisé «dans deux vidéos diffusés sur le site de l’UMP et une sur le site Dailymotion ».

A l’heure où la majorité présidentielle met en place la loi Hadopi, cette utilisation illégale fait tâche. Outre le fait que la vidéo abuse d’un principe déjà éculé en publicité et dans la communication, elle reprend désormais une musique sans autorisation. Pas trop de changement dans le monde, au final.

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