Micro Focus, spécialiste de la modernisation des applications et du langage de programmation Cobol, livre aujourd’hui les résultats de la première étude réalisée par l’Observatoire du Cobol (créé sous l’impulsion de la société en décembre dernier).
Cette enquête porte sur l’usage et la perception du Cobol. Elle a été conduite auprès de 186 clients finaux et 95 SSII, situés en France, en Belgique et en Suisse. Tous les secteurs d’activité sont concernés… finances/assurances et télécoms en tête. Patrick Rataud (notre photo), directeur général de la région Gallia (France et Benelux) et Maghreb pour Micro Focus, nous commente ces résultats.
83 % des répondants utilise le Cobol dans au moins une application importante et 71 % sont directement impliqués dans cette technologie. Le jugement porté sur le Cobol par ses utilisateurs est sans appel : « Le premier point qui ressort est la fiabilité du Cobol (82 %) et le fait qu’il est adapté au business (50 %), précise Patrick Rataud. Il est de surcroit facile à apprendre (69 %) et à maintenir (51 %). »
« Les applications aujourd’hui écrites en Cobol sont des applications maintenues, qui évoluent et qui ne sont pas remises en cause. » La fin de vie des produits ou leur réécriture est ainsi peu évoquée. « Pour un quart des répondants, les applications Cobol sont en croissance. » Parmi les critères d’évolution des applications nous trouvons : l’agilité et la capacité à évoluer (69 %), la minimisation des risques (62 %), l’alignement des applications au métier (61 %), la réduction des coûts (60 %) et les délais de réalisation (56 %). La portabilité est également mise en avant par 57 % des personnes interrogées.
Et l’emploi ? Le transfert de compétence est aisé et le recrutement reste peu difficile. Toutefois, Cobol souffre de son image vieillotte, qui se traduit par une attractivité moyenne. « Et pourtant, les étudiants qui apprennent le Cobol sont sûrs de trouver un travail », assure Patrick Rataud.
« Le Cobol est d’actualité, fiable et indispensable. Il est là pour durer. Il faut toutefois redorer son image. Chez Micro Focus, nous offrons nos outils aux universités et écoles souhaitant apprendre le développement du Cobol ‘en contexte’, afin que les étudiants soient immédiatement fonctionnels lors de leur arrivée en entreprise. »
En dehors de cette étude, Micro Focus nous donne quelques informations qui montrent combien le code Cobol reste encore très présent autour de nous. Ainsi, plus de 30 milliards de transactions s’appuient quotidiennement sur des applications écrites dans ce langage. Il est utilisé dans plus de 70 % des applications stratégiques des entreprises. Enfin, plus 220 milliards de lignes de code Cobol ont été dénombrées.
Compatible avec toutes les plates-formes, y compris les plus modernes (comme le cloud), le Cobol, pourtant vieux de plus de 50 ans, a encore de belles années devant lui. Chose d’autant plus vraie que plus de la moitié des personnes interrogées dans le cadre de l’étude de l’Observatoire indique avoir des projets identifiés… et budgétés.
Crédit photo : Micro Focus
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