Pour gérer vos consentements :

Microsoft « Polaris »: discussions et rumeurs autour d’un futur Windows

A quoi ressemblerait un futur Windows ? Microsoft plancherait dessus selon le site média Windows Central, qui évoque une version moderne de Windows 10 pour desktop à partir de Windows Core OS.

Ce projet de système d’exploitation modulaire était apparu sur les radars en septembre 2017.

Mais que recèle le programme de développement de Microsoft autour de Windows affublé du nom de code « Polaris » (petit clin d’oeil à Sun Microsystems Solaris ?…) ?  Débouchera-t-il sur une évolution du type Windows 10 S ou sur tout à fait autre chose ?

Les hypothèses et spéculations diverses se multiplient.

L’un des points clés qui ne parait pas tranché est de savoir si le futur Windows, qui intégrerait le CShell universel, posera des problèmes de compatibilité avec le socle Win32 (« OneCore ») inhérent à Windows 10 sur PC.

Ou s’il s’en détachera sciemment afin d’ouvrir un nouveau chapitre pour mieux supporter des applications universelles (fédérées autour de Universal Windows Platform), orientées « mobiles » et moins gourmandes en ressources.

Version allégée orientée mobile? Ou version desktop rafraîchie ?

Avec cette hypothèse, il s’agirait d’une évolution de Windows 10 S, dont l’un des principaux atouts serait de pouvoir alléger le noyau du futur OS. Et ainsi mieux le prédisposer aux ‘devices’ mobiles, grâce à une baisse drastique de la consommation d’énergie.

Pour y parvenir, le système pourrait recourir à la virtualisation, en local et/ou avec accès à distance, sur le modèle de « Rails » (cf. support de WSL, Windows Subsytem for Linux).

Est-ce plausible ? Beaucoup font remarquer qu’il semble difficile de se couper entièrement de Win32.

Microsoft devrait procéder à des « aménagements » ou « savants découpages » parmi les sous-ensembles du socle historique. C’est pourquoi d’autres développeurs penchent, au contraire, pour une version ‘Desktop’ totalement rafraichie, en rupture avec Windows 8 et 10.

Quoiqu’il en soit, déchargée ou non de certains « composants hérités de longue date », la nouvelle version sera plus sécurisée et plus rapide à ‘booster’.

Il reste une question en suspens : sera-t-il possible de mettre à jour les systèmes Windows 10 existants et d’installer «Polaris »? Là encore, certains considèrent qu’il pourrait y avoir rupture.

(Article produit par APM)

(Crédit photo :compte Twitter  @Windows)

Recent Posts

AWS prend ses distances avec VMware version Broadcom

Broadcom a repris seul la main sur la vente de l'offre VMware d'AWS... qui, dans…

9 heures ago

Avec ZTDNS, Microsoft essuie les plâtres du zero trust appliqué au DNS

Microsoft expérimente, sous la marque ZTDNS, une implémentation des principes zero trust pour le trafic…

12 heures ago

Atos sur la voie d’un sauvetage ? Point de situation

Accord de principe entre créanciers, propositions de reprise, discussions avec l'État... Le point sur le…

14 heures ago

AWS abandonne WorkDocs, son concurrent de Dropbox

Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…

3 jours ago

Eviden structure une marque de « serveurs IA »

Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…

3 jours ago

SSE : l’expérience se simplifie plus que les prix

Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…

4 jours ago