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Open Source : Mandriva met la clé sous la porte

« Mandriva, société en cours de liquidation, 12 rue de Vivienne, 75002 Paris, France ». Voilà le contenu de la fiche societe.com d’un des acteurs historiques du monde Open Source. Malgré un chiffre d’affaires 2013 de 553.600 euros, l’éditeur jette donc l’éponge.

Le serveur web de Mandriva ne semble plus répondre aujourd’hui. La coupure est brutale (et définitive), au grand dam des (rares) clients de la société.

Le premier semestre 2012 avait été compliqué pour l’éditeur. Début janvier, nous apprenions que la société était à quelques jours de la banqueroute. Diverses solutions avaient été proposées, avec un souci : la possible prise de contrôle de l’éditeur par l’investisseur russe Townarea Trading & Investments, au détriment de son homologue français LinLux.

Quelques rares contrats

Fin mai 2012, la société plaçait sa distribution Linux entre les mains de la communauté Open Source, et se recentrait sur ses autres offres, dont l’outil de gestion de parc Pulse. Exit le monde desktop.

En 2014, quelques annonces ont été faites : la sortie de Mandriva Business Server, en collaboration avec l’espagnol Zential (voir « Mandriva livre un OS serveur compatible Active Directory et Exchange ») ; la création d’IT Management Station pour les NAS de QNAP Systems (« Mandriva change les NAS QNAP en gestionnaires de parc informatique ») ; l’intégration de Pulse dans la logithèque de l’allemand UCS UniventionMandriva apporte son savoir-faire à l’Allemand Univention »).

Des accords qui n’ont visiblement pas permis à l’éditeur de sortir de l’ornière.

À lire aussi :
Focus sur les OS européens: Mandriva, Minix, OpenIndiania, UCS, Zential
Mandriva passe à l’action… mais laisse la communauté dubitative
Arrivée de Mageia 2.0, le dérivé communautaire de Mandriva Linux

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