Pour gérer vos consentements :
Categories: ChatGPT

OpenAI, créateur de ChatGPT, poursuivi en justice

OpenAI, société éditrice de l’IA générative ChatGPT, et Microsoft, l’un de ses investisseurs, ont-ils collecté et partagé des données personnelles sans consentement ?

C’est le point de vue d’une quinzaine de plaignants outre-Atlantique. Leur plainte « collective » a été déposée le 28 juin auprès d’une cour fédérale de San Francisco (Californie).

La requête [PDF] allègue que les deux entreprises ont ignoré les moyens légaux à leur disposition pour obtenir des données qui entraînent leurs modèles d’IA. Ce passant, en conséquence, d’une rétribution des auteurs des contenus utilisés ou de leurs ayants-droits.

OpenAI et ses soutiens

Selon la plainte, OpenAI et ses investisseurs « ont systématiquement extrait 300 milliards de mots sur Internet, issus de livres, articles, sites web et publications – y compris des informations personnelles obtenues sans consentement. OpenAI l’a fait en secret, sans s’enregistrer en tant que courtier de données comme l’exigeait la loi applicable. »

Les textes dont font référence les plaignants, incluent des lois des Etats de Californie (CalECPA, CIPA, UCL) et de l’Illinois (BIPA, 815 ILCS 505).

A travers leurs produits d’IA, ajoutent les auteurs de la plainte, les deux entreprises « collectent, stockent, suivent, partagent et divulguent des données à caractère personnelle de millions d’individus ».

Parmi ces données : des identifiants de connexion, des informations relatives aux transactions, à la navigation web, aux partages sur les réseaux sociaux, aux journaux de discussion, aux cookies, aux recherches et à d’autres activités en ligne.

Dans ce dossier sensible, les plaignants sont identifiés par leurs seules initiales. Ils revendiquent 3 milliards de dollars de dommages potentiels.

Une telle action pourrait-elle être menée en Europe au titre du règlement général sur la protection des données (RGPD) ?

Le marché est dans l’expectative à l’heure des débats concernant l’intelligence artificielle et ses développements à venir.

OpenAI, de son côté, tangue entre appels à la régulation et lobbying.

(crédit photo © via Adobe Stock )

Recent Posts

Oracle choisit l’expertise Java et SQL pour son « IA qui code »

Le voile est levé sur Oracle Code Assist. Présenté comme spécialisé en Java et SQL,…

9 heures ago

EPEI (Daniel Kretinsky) vise Atos : les axes directeurs de sa proposition

EPEI, la société d'investissement de Daniel Kretinsky, a déposé une offre de reprise d'Atos. En…

11 heures ago

Onepoint veut reprendre Atos : les grandes lignes de son offre

Onepoint, l'actionnaire principal d'Atos, a déposé une offre de reprise du groupe. En voici quelques…

14 heures ago

AWS prend ses distances avec VMware version Broadcom

Broadcom a repris seul la main sur la vente de l'offre VMware d'AWS... qui, dans…

1 jour ago

Avec ZTDNS, Microsoft essuie les plâtres du zero trust appliqué au DNS

Microsoft expérimente, sous la marque ZTDNS, une implémentation des principes zero trust pour le trafic…

2 jours ago

Atos sur la voie d’un sauvetage ? Point de situation

Accord de principe entre créanciers, propositions de reprise, discussions avec l'État... Le point sur le…

2 jours ago