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Appliances haut de gamme destinées aux bases de données transactionnelles et analytiques, les “Oracle Database Machine“, rebaptisés par la suite Exadata, ont été lancés en 2008 et proposent depuis une architecture Intel complète (serveur, stockage…).

Les excellentes performances d’Exadata sur Intel…

«Avec la génération actuelle de nos serveurs Exadata X6, nous parvenons à atteindre une bande passante en analytique jusqu’à 300 Gb/s. Ce qui va bien au-delà de tout ce que peut proposer quiconque sur le marché. En OLTP, nous atteignons même 5,6 millions d’Iops en lecture et 5,2 millions en écriture. Soit largement plus que quiconque sur le marché,» assure Juan Loaiza, senior vice-president Oracle Database Systems.

« Ce qui représente 12 fois plus de bande passante que la baie flash XtremIO d’EMC, et 2,5 fois plus d’Iops.[…] Et nous ne nous arrêtons pas là. Nous continuons à ajouter sans cesse du logiciel pour optimiser ces technologies. Ainsi, tout ce que nous développons pour le In-Memory est intégré dans l’Exadata et dans le Flash. Et ces performances sont possibles parce que tout a été conçu et pensé ensemble. Nous possédons la base de données, le réseau, le système d’exploitation, le stockage, etc. Ainsi nous pouvons aussi maîtriser le In-Memory jusque dans le stockage.»

… n’empêchent pas Le Sparc M7 de débarquer sur Exadata

Après tant de louanges sur l’architecture Exadata Intel, Juan Loaiza annonce la preview du nouvel Exadata SL, pour Sparc Linux. « Il s’agit d’un Exadata qui tourne sous processeurs Sparc à la place des processeurs Intel,» lance sans l’ombre d’une hésitation Dave Donatelli. «Les processeurs X6 d’Intel sont ultrarapides et optimisés pour l’Exadata. Ils produisent des résultats fantastiques avec les 22 cœurs que nous utilisons. Mais les processeurs Sparc sont encore plus rapides.» C’est ce que l’on pourrait appeler le coup de pied de l’âne.

L’an dernier, le fondeur annonçait intégrer du « logiciel dans le silicon » de son processeur M7, afin d’accélérer sensiblement les traitements (à condition que les programmeurs les utilisent): SQL in silicon, Encryption in silicon, Capacity on silicon.

Alors, on était en droit de se demander pourquoi cette puce, intégrant des instructions de bases de données (entre autres), n’équipait pas l’Exadata. A l’époque John Fowler, vice-président exécutif Systems chez Oracle, laissait entendre qu’Oracle devait se positionner avec des tarifs compétitifs, et que cette technologie était toute récente.

Le meilleur des deux mondes ?

Il faut croire que ces considérations ne sont plus à l’ordre du jour, puisque le constructeur va proposer un Exadata SL animé par son processeur M7, et plus précisément sur des serveurs T7-2 (voir notre article sur ces modèles).

«Avec l’Exadata SL, nous obtenions le meilleur des deux mondes : un processeur à 32 cœurs le plus rapide et le “Software In Silicon“. Nous combinons cela avec notre réseau ultrarapide et notre stockage ultrarapide,» ajoute le senior vice-president. «Désormais le client a le choix, ce qui est une bonne chose. La concurrence est un atout pour ce marché. Et nous optimisons les deux infrastructures : une architecture Intel standard optimisée pour être la plus rapide au monde, et l’infrastructure Sparc avec son “software in silicon“, la plus rapide du monde.»
En attendant, l’image sur le grand écran montre que l’Exadata SL affiche près du double des performances de son cousin sur infrastructure Intel. Cette annonce n’est qu’une “preview”. Il faudra donc attendre l’annonce de la tarification proposée, qui marquera certainement la différence.

«Nous n’avons pas de religion en terme d’infrastructure, notre seule religion est dans la performance fournie à nos clients,» conclut John Fowler. Une belle pirouette pour éviter de jouer la concurrence frontale, pourtant bien au rendez-vous…

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