La Blockchain profite aux secteurs de la grande distribution et notamment à l’alimentaire. C’est en tout cas, le bilan que dresse Carrefour après avoir utilisé la technologie pour tracer la viande, le lait et les fruits.
En plus d’assurer le suivi des stocks, la technologie permet également au consommateur de vérifier de façon sécurisé les informations détaillées du produit pour en savoir plus sur sa date de production, sa provenance, la présence de pesticides, ou de différents traitements.
Ces informations sont disponibles via la lecture d’un simple QR-Code avec le smartphone.
Carrefour a ainsi testé le suivi sécurisé via la Blockchain sur une vingtaine de produits et notamment du poulet, des œufs, du porc, du lait du fromage et des oranges.
Fort du succès de cette expérimentation, l’entreprise souhaite maintenant ajouter une centaine de produits supplémentaires et Carrefour va cibler les domaines qui riment avec sécurité pour le client. C’est notamment le cas des produits destinés aux bébés, de l’alimentation et de la cosmétique biologiques.
Selon les données recueillies, la clientèle qui exploite le plus ces QR-Code n’est pas celle qui achète le plus de produits, mais celle qui est à la recherche de la qualité et de l’éthique de la production.
Pour l’adaptation de la technologie à son domaine d’activité, Carrefour a collaboré avec IBM depuis octobre 2018 dans le cadre de l’écosystème Food Trust.
Laurent Vallée, Secrétaire Général de Carrefour, estimait « qu’être un membre fondateur de la plateforme IBM Food Trust est une formidable opportunité pour Carrefour d’accélérer et d’élargir l’intégration de la technologie blockchain à nos produits afin de fournir à nos clients une traçabilité sûre et incontestable ».
Concrètement, ayant été utilisée lors de toutes les transactions, la blockchain va ici permettre de connaître la provenance des produits en l’espace de quelques secondes. De quoi stopper nette la distribution d’un produit en cas du moindre doute sur son origine par exemple.
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