Atos a officialisé ce 9 avril son plan de financement pour poursuivre ses activités, présenté la veille à ses créanciers.
A court terme, l’ESN va chercher 1,2 milliard € de nouveaux fonds de la part de ses créanciers et/ou actionnaires. Son premier besoin est d’obtenir 600 millions de liquidités pour la période 2024-2025 ainsi que 300 millions de nouvelles lignes de crédit et 300 millions de lignes de garanties.
Dans le même temps, le ministère des finances a renouvelé son soutien à un nouveau prêt de 450M€ auprès de ses créanciers ( banques et détenteurs d’obligations) pour poursuivre ses activités au quotidien. De son côté, l’Etat lui octroie un prêt de 50 millions. « Ce prêt, qui sera octroyé aux entités qui portent notamment les activités de calcul haute-performance, s’accompagnera de l’émission, au profit de l’État, d’une action de préférence conférant un droit de regard renforcé de l’État sur ces actifs stratégiques. » précise un communiqué de Bercy.
A plus long terme, Atos propose de prolonger de 5 ans des échéances de la dette restante, dont 3,65 milliards € dûs à la fin de l’année 2025. Objectif : convertir la dette en capital.
« Atos vise à convertir environ la moitié de sa dette en actions dans le cadre de ce plan tout en prolongeant la maturité de ses obligations restantes. » ont indiqué des sources impliquées à Bloomberg.
Les créanciers et les investisseurs ont jusqu’au 26 avril pour faire leur proposition de participation à ce plan.
Paul Saleh, le directeur général d’Atos, a indiqué que la proposition du consortium composé de Onepoint, son premier actionnaire, et de Butler Industries serait aussi examinée.
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