Recruté fin 2008 pour remplacer Philippe Germond à la tête du conseil du directoire, Thierry Breton a été nommé président-directeur général suite à une assemblée générale ce 11 février qui a institué un conseil d’administration, lequel l’a élu à ce poste dans la foulée.
Ce changement de « structure de gouvernance » et cette nomination traduisent un nouveau climat, plus serein. Car durant des mois, le directoire et les administrateurs n’ont pas cessé de se quereller. Les fonds d’investissement – Centaurus et Pardus – poussaient au démantèlement du groupe et à la vente de sa filiale Worldline.
A peine arrivé, Thierry Breton a tranché. Le groupe ne sera pas démantelé.
Les Echos rapporte les propos du nouveau p-dg : « Je suis là pour améliorer la marge opérationnelle et la génération de cash pour le groupe, qui devra être plus intégré« .
Le conseil d’administration compte douze membres, nommés pour trois ans. La moitié d’entre eux sont des nouveaux entrants par rapport aux onze membres de l’ancien conseil de surveillance.
A noter que le fonds PAI Partners, entré au capital d’Atos Origin l’été dernier, est devenu le premier actionnaire à hauteur de 22,6 %. Il obtient un troisième siège d’administrateur qu’il réclamait depuis septembre. Le fonds Centaurus – qui ne détient plus que 5 % de part – n’a pas plus d’administrateur et pourrait bien jeter l’éponge.
Trois personnalités font leur entrée : Nicolas Bazire, dg du groupe Arnault (également administrateur de LVMH et de Carrefour), Jean-Paul Béchat, ex-président du directoire de Safran (Snecma-Sagem), et Pasquale Pistorio, ex-p-dg de STMicroelectronics et actuel président de Sagem Wireless.
Ainsi qu’un délégué des salariés actionnaires (3 % des salariés seulement…)
Atos Origin fait toujours l’objet d’une enquête par la brigade financière pour abus de biens sociaux et tentative de corruption à la suite de plusieurs plaintes contre X visant l’ancienne direction.
A la Bourse de Paris, ce 11 février, le titre a fait un bond de +4%, en tête de notre indice, devant Ingenico (+3,46%) et Sopra (+1,78%). A 21,25 euros, l’action a regagné +18% depuis le 1er janvier 2009.
Accord de principe entre créanciers, propositions de reprise, discussions avec l'État... Le point sur le…
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.