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Azure : Microsoft généralise les zones de disponibilité

Le télescopage est notable : à l’heure où OVHcloud pleure plusieurs de ses datacenters, Microsoft prend des engagements de résilience pour les siens. Son axe de communication : les zones de disponibilité. C’est-à-dire des emplacements isolés au sein des régions Azure et composés d’un ou plusieurs datacenters. Lesquels ont une alimentation, un système de refroidissement et un réseau indépendants.

Que promet le groupe américain à propos de ces zones ? Trois choses en particulier :

  • D’ici à fin 2021, chacun des pays que couvre Azure en bénéficiera dans au moins une région.
  • Toute région ouverte à partir de maintenant en inclura.
  • Également d’ici à la fin de l’année, tous les services Azure « fondamentaux » et « principaux »* pourront les exploiter.

Les zones de disponibilité vont au minimum par trois. Les services compatibles se répartissent en trois catégories :

  • Zonaux
    L’utilisateur gère l’architecture en épinglant les ressources (VM, disques, IP…) à des zones spécifiques.
  • Redondants interzone
    Azure effectue automatiquement la réplication.
  • Non régionaux
    Il s’agit des services qui ne dépendent pas d’une région Azure spécifique.

Pour le moment, l’utilisation de zones de disponibilité n’entraîne pas de surcoût. À partir du 1er juillet 2021, le transfert de données sera facturé entre les VM de différentes zones de disponibilité au sein d’un même réseau virtuel.

La région Azure ouverte en France depuis 2018 comprend trois zones de disponibilité. La liste des services pris en charge est consultable ici.

Chez AWS, l’ensemble des régions ouvertes en Europe – dont Paris, depuis 2017 – disposent de zones de disponibilité.

Du côté de Google Cloud, on en compte six ainsi dotées. Celle de Paris doit s’y ajouter en 2022.

* Les services « fondamentaux » et « principaux » s’opposent aux services « spécialisés », qui sont ciblés et souvent axés sur du matériel spécifique.

Illustration principale © GKSD – Fotolia

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