Verizon monte à l’assaut d’Amazon avec une solution de cloud public qui comprend à la fois l’accès à des machines virtuelles (Verizon Cloud Compute) et à des ressources de stockage en ligne (Verizon Cloud Storage).
Pour cette offre, l’opérateur a opté pour des serveurs haute densité SeaMicro SM15000. SeaMicro a été racheté par AMD en 2012 (voir « AMD acquiert SeaMicro et ses micro-serveurs Intel »).
C’est ici un modèle 10U à 512 cœurs AMD Opteron (64 processeurs Opteron « Piledriver » octocœurs) qui a été sélectionné. Verizon a donc fait l’impasse sur les machines pourvues de puces Xeon ou Atom.
Le reste des caractéristiques de ces serveurs n’est pas connu. Tout juste pouvons-nous deviner d’après l’annonce d’AMD que les Opteron sélectionnés sont cadencés à une fréquence nominale de 2 GHz.
Verizon met l’accent sur le niveau de service de son offre, qui se démarque de la concurrence. « Nous avons réinventé le cloud public à partir de zéro pour répondre spécifiquement aux besoins de nos clients professionnels », résume John Considine, CTO de Verizon Terremark.
Voici les avantages que l’opérateur compte proposer à ses clients :
Verizon ajoute à ceci une isolation stricte du trafic et des données, rendue possible par l’utilisation de pare-feu avancés et d’outils de chiffrement.
Le service de cloud de Verizon sera initialement déployé sur 7 des 53 datacenters de la firme. Il sera accessible en mouture bêta avant la fin de l’année.
Voir aussi
Quiz Silicon.fr – Le vocabulaire du cloud
La société britannique de cybersécurité Darktrace a accepté une offre de rachat de 5,32 milliards…
Silicon et KPMG lancent la deuxième édition de l'étude Trends of IT. Cette édition 2024…
Le ministère de l'économie a adressé une lettre d'intention à la direction d'Atos pour racheter…
Directeur Technologie de SNCF Connect & Tech, Arnaud Monier lance une campagne de recrutement pour…
Les grands de l'IT suppriment des milliers de jobs au nom du déploiement de. Une…
Quatre ans après l’appel de Rome - un pacte présenté en 2020 par le Vatican…