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Coronavirus : Netflix et Youtube réduisent leur débit à la demande de l’UE

Officiellement il  n’y avait pas de risque majeur de saturation des réseaux : « Les réseaux en France peuvent absorber des pics liés à cette croissance prévisible de la consommation» déclarait le 12 mars Arthur Dreyfuss, le président de la Fédération française des télécoms.

Mais ça, c’était avant les mesures  de confinement généralisé et les pics de consommation induits par la surconsommation des plateformes de contenus créatifs, comme le streaming, les vidéos et les jeux.

Le ton a changé le 18 mars avec  Thierry Breton : “Plates-formes de streaming, opérateurs de télécommunications et utilisateurs, nous avons tous la responsabilité commune de prendre des mesures pour assurer le bon fonctionnement d’Internet pendant la lutte contre la propagation du virus” a tancé le Commissaire européen au Marché intérieur.

Ce Vendredi, Netflix a réagi en annonçant réduire de 25% ses débits en Europe. une décision prise à l’issue d’entretiens entre Reed Hastings, PDG de Netflix, et Thierry Breton indique Reuters. Le  recours à la très haute définition (4K) devrait être ainsi limitée selon le Monde.

Youtube suit Netflix

Une décision a été suivie par Youtube : « Nous nous engageons à basculer temporairement tout le trafic dans l’UE vers une définition standard par défaut », a indiqué la société dans un communiqué précisant que la mesure était prise pour 30 jours.

Là aussi des discussions ont eu lieu entre Sundar Pichai, – PDG d’Alphabet, Susan Wojcicki – PDG de YouTube et Thierry Breton.

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Selon des chiffres fournis par les opérateurs, Netflix, Youtube et Facebook consomment  en moyenne près de 80 % de la bande passante des fournisseurs d’accès en France durant les soirées  » normales ».

Sur RTL, le patron d’Orange a affirmé sa confiance dans le l’infrastructure des opérateurs français . « Les réseaux fixes et mobiles des opérateurs sont conçus pour tenir la période que nous traversons. Nous avons un réseau qui a été conçu pour absorber des flux considérables et qui est construit sur un rythme d’augmentation régulier des usages » a expliqué Stéphane Richard.

Il a, en revanche, souligné des risques sur l’interconnexion pour les apples vocaux entre les clients des différents opérateurs.

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