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La technologie DisplayLink passe sous le contrôle de Synaptics

Une page se tourne pour DisplayLink. Après 17 ans d’indépendance, l’entreprise américaine s’est vendue à sa compatriote Synaptics.

Cette dernière met 305 millions de dollars sur la table, en cash. Elle entend boucler la transaction d’ici à fin septembre. Et renforcer ainsi son portefeuille IoT*, qu’alimenteront en parallèle des actifs acquis auprès de Broadcom.

L’IoT – plus précisément l’embarqué – est l’un des domaines d’application de la technologie DisplayLink. Celle-ci associe puces, codec et pilotes logiciels, avec une promesse : offrir une solution d’affichage « universelle » sur USB, Ethernet et Wi-Fi.

On la trouve aujourd’hui dans des :

  • adaptateurs, stations d’accueil et moniteurs USB ;
  • équipements sans fil pour les salles de réunion (Logitech Tap) ;
  • dispositifs de réalité virtuelle (HTC Vive Wireless Adapter) ;
  • et des systèmes embarqués.

La technologie prend en charge des résolutions allant jusqu’à la 5K (5 120 x 2 880 pixels). Elle permet de connecter des moniteurs en série (jusqu’à 6 sur Windows, 4 sur Mac, 2 sur Ubuntu).

DisplayLink y a associé des outils à destination des entreprises, pour aider au paramétrage et à la gestion de ressources.

Cet ensemble complètera l’offre de stations d’accueil de Synaptics. Avec deux apports majeurs : une compatibilité élargie et une bande passante supérieure (quasi quadruplée en théorie).

En 2019, DisplayLink a dégagé un résultat opérationnel de 26 millions de dollars, sur un chiffre d’affaires de 94 millions. Dans le même temps, les revenus de Synaptics ont avoisiné le milliard et demi de dollars, pour une perte d’exploitation d’environ 6 millions.

* Synaptics table à terme sur une part de 40 % pour l’IoT dans ses revenus. Cette proportion devrait être de 37 % sur les 9 premiers mois de 2020 en tenant compte de DisplayLink et Broadcom.

Illustration principale © DisplayLink Corp.

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