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Les entreprises font fi des obligations légales pour leur Wifi ouvert

Mettre un accès Internet Wifi à disposition de ses clients, partenaires, fournisseurs et autres visiteurs s’apparente à un service indispensable, tant en matière d’utilité que d’image. Encore faut-il le faire dans les limites de la légalité.

Or, l’accès Internet est, en France, soumis à un cadre précis : identification de l’utilisateur, conservation temporaires de ses données de connexion et filtrage des contenus illicites font parti des principales règles à mettre en place. Sans ce passage obligé, les entreprises se mettent en porte-à-faux avec la loi.

Responsabilité pénale

« En laissant libre accès à leur réseau Internet, certaines organisations engagent leur responsabilité au civil et au pénal en étant dans l’incapacité d’identifier leurs visiteurs », assure Alexandre Souillé, président d’Olfeo, éditeur de solution de proxy et filtrage de contenus.

Malgré ces obligations, probablement vécues comme des contraintes, la majorité des organisations donnent libre accès à leur Internet prenant ainsi le risque de laisser à l’utilisateur la liberté d’y effectuer des actes répréhensibles en toute impunité.

Sur la centaine de sites en France testés par Olfeo, 58% ne nécessitent aucune identification, 24% imposent le renseignement d’un formulaire en ligne (pas nécessairement vérifié) et, dans 18% des cas, la connexion passe par une personne physique. Particulièrement dans les administrations dont l’accès Internet s’obtient, dans 95% des cas, par une demande à l’accueil.

6% des sites en conformité

Mais 8 fois sur 10, l’agent d’accueil se contente de fournir les codes d’accès sans relever l’identité du demandeur. D’une manière plus globale, les informations du visiteur ne sont pas vérifiées dans 70% des connexions.

Réalisée sur le premier semestre 2013 dans neuf domaines d’activités*, l’étude nous apprend au final que 91% des organisations ne connaissent pas l’identité de leurs visiteurs (et seraient donc incapables de la fournir en cas de requête judiciaire). Seuls 6% des sites testés sont en conformité avec la législation. C’est peu. Mais ça laisse un immense potentiel de marché à Olfeo.

* transports, administrations, musées, médiathèques, espaces public, centres de conférences, hôtellerie et restauration.


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