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Face à Facebook Places, la CNIL invite les internautes à la vigilance

Présentée fin août et disponible depuis septembre en France, le service de géolocalisation Places de Facebook ne sied guère à la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés). Dans un avis du 15 octobre, la CNIL se dit « très attentive aux conditions de déploiement de ce service et demande à Facebook d’améliorer les paramètres de confidentialité et l’information des personnes ».

Rappelons que Facebook Lieux (appellation française de Facebook Places) permet de rester en contact avec ses amis en temps réel avec des indications sur le lieu de localisation géographique, via son smartphone et le site mobile touch.facebook.com. Le réseau social a précisé qu’il s’agissait d’un service de type «opt in» : l’utilisateur doit effectuer une démarche volontaire pour activer cette option de géolocalisation. Mais la Commission s’interroge sur l’éventuel défaut de protection de la vie privée qu’entraîne l’existence d’un tel service pour les membres de Facebook.

Lors du lancement de Facebook Places, le réseau social avait précisé que « les utilisateurs ont un contrôle total de leur vie privée. Ils peuvent personnaliser leurs paramètres et les modifier depuis leur mobile ». En attendant que Facebook s’attelle (une fois de plus) à renforcer la protection des données personnelles, la Cnil appelle les internautes concernés à faire preuve de vigilance, notamment dans la mise en place du paramétrage du service de géolocalisation. Elle souligne que, pour mieux préserver leur vie privée, les mobinautes ont tout intérêt, pour le moment, à « désactiver au minimum les options ‘M’inclure dans la liste des personnes présentes’ et ‘Mes amis peuvent indiquer que je me trouve à certains endroits’ ».

Déjà à la mi-octobre, dans un entretien accordé à ITespresso.fr, Alex Türk, le Président de la CNIL, soulignait « qu’à partir du moment où l’on a placé ses données dans le système Facebook, personne ne peut vous garantir le fait d’en sortir. Nous sommes sur une colonne vertébrale assez simple : consentement à l’origine, transparence pendant l’activité, droit à l’oubli lorsque l’on en sort. On en est loin, très loin […] ».

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