Pour gérer vos consentements :

IoT : les retours d’expérience des pionniers

SAS, spécialiste des solutions analytiques et de traitement de données, publie une étude (« Internet of Things: Visualise the Impact ») sur les opportunités et les défis perçus par 75 dirigeants de grandes entreprises en Europe. Toutes ont déployé leurs premiers projets dédiés à l’Internet des objets (IoT).

Le cas d’usage le plus souvent cité est celui du « client connecté » (20%). L’autodiagnostic (17%) et le suivi des ressources (16%) arrivent ensuite. Suivent des projets IoT dédiés à la santé, à la voiture connectée et au contrôle de la chaîne logistique (14% chacun, voir la copie d’écran ci-dessus).

Efficacité opérationnelle et relation client

Les organisations attendent d’abord de ces déploiements IoT plus d’efficacité opérationnelle (pour 43% des répondants). L’amélioration de l’expérience client (36%) est l’autre avantage le plus souvent cité. La perspective de nouveaux produits et services (28%), l’amélioration de leur qualité (28%), une meilleure gestion des ressources (26%) et la réduction des coûts (23%) viennent ensuite.

Voilà pour les attentes. Mais le déploiement de projets IoT n’est pas sans susciter quelques inquiétudes.

La sécurité (pour 22% des dirigeants), les problématiques d’analyse de données en temps réel (22%) et la gestion du changement en interne (20%) constituent les trois principaux défis à relever. L’intégration de différents systèmes et technologies (17%) suit.

Pour régler ces questions, les entreprises doivent se doter des compétences nécessaires.

Gestion du changement et des talents

Pour tirer profit de leurs premiers déploiements IoT, les décideurs se sont d’abord tournés vers des consultants externes, la collaboration avec ces consultants étant considérée comme une priorité (par 15% des répondants), plus encore que l’automatisation des processus (13%). Suivent les compétences en ingénierie (performances des capteurs, fiabilité des données) et l’adaptation des tâches aux technologies nouvelles (11% chacun). Elles devancent même l’intégration de spécialistes de la sécurité et de data scientists (9% chacun). Devant le développement d’algorithmes à 7%.

« Nombre de dirigeants réalisent que le développement de compétences en interne nécessite du temps et que l’IoT ne les attendra pas pour suivre son évolution », déclare Mathias Coopmans, Business development manager chez SAS. « Il est toutefois primordial de définir à long terme la stratégie de développement des compétences internes et externes (que ces dernières soient empruntées ou achetées) ».

Lire aussi :

IoT : « Pirater un réseau Lora ? A quoi bon », plaide Objenious

Une faille dans OpenSSH âgée de 12 ans fragilise l’IoT

Bientôt un label européen pour la sécurité de l’IoT ?

Recent Posts

ChatGPT : le Financial Times signe avec OpenAI

FT Group, éditeur du Financal Times, a signé un accord avec OpenAI afin d'utiliser ses…

1 jour ago

Les hyperscalers renforcent leurs recherches et datacenters pour l’IA

Au premier trimestre, Microsoft, Meta/Facebook et Alphabet/Google ont déjà investi plus de 32 milliards $…

1 jour ago

Cybersécurité : Darktrace dans l’escarcelle de Thoma Bravo

La société britannique de cybersécurité Darktrace a accepté une offre de rachat de 5,32 milliards…

2 jours ago

Étude Trends of IT 2024 : comment les managers IT développent leurs projets

Silicon et KPMG lancent la deuxième édition de l'étude Trends of IT. Cette édition 2024…

2 jours ago

Atos : l’Etat veut acquérir les activités souveraines

Le ministère de l'économie a adressé une lettre d'intention à la direction d'Atos pour racheter…

2 jours ago

Arnaud Monier – SNCF Connect & Tech : « Notre moteur, c’est l’innovation et nous procédons par incrémentation »

Directeur Technologie de SNCF Connect & Tech, Arnaud Monier lance une campagne de recrutement pour…

2 jours ago