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Le tricycle, l’arme secrète de Google Street View à Paris

Google ruse. L’année dernière, le célèbre moteur de recherche n’avait pas réussi à photographier l’ensemble de la capitale pour son service de visualisation à 360 degrés, Street View. Zones piétonnes obligent, les « Google cars » avaient dû renoncer à accomplir leur mission faute de pouvoir se faufiler dans tous les coins. Qu’à cela ne tienne, Google Maps est écolo-pratique. Le tricycle hi-tech fera l’affaire.

Jusqu’au 20 août, les badauds de la capitale auront donc l’occasion de croiser le fameux trois roues. Derrière Notre-Dame, dans le Square Jean XXIII, au jardin du Luxembourg, rue Montorgueil, dans le jardin des Tuileries ou bien encore sur le parvis de La Défense.

140 kilos de technologie hi-tech pour compléter Street View

Mais n’est pas Google tricycle qui veut. S’il s’agit bien d’un trois roues, l’engin en question, qui pèse 140 kilos, a plutôt à voir avec les derniers gadgets de James Bond qu’avec l’instrument de plaisance. Au menu, huit appareils photo, un ordinateur de bord, un dispositif de reconnaissance et de floutage des visages et des plaques d’immatriculation… Un attirail indispensable pour le bon déroulement de la mission.

Car, suite au lancement du service de navigation en mai 2007 aux Etats-Unis, Google avait dû répondre d’atteinte à la vie privée. Avec son système de vision à 360 degrés et un niveau de zoom très impressionnant, le service Street View s’était rapidement immiscé dans la vie de ses concitoyens, au grand dam de ces derniers…

Aujourd’hui, Google n’a plus de problèmes, les visages et les plaques d’immatriculation sont floutés avant même la mise en ligne. En France, depuis presqu’un an, on peut ainsi naviguer virtuellement dans une trentaine de villes (Paris et sa banlieue, Lyon, Marseille, Toulouse et Nice…) sur Google Maps. Suite et fin de la mission parisienne en décembre lors de la mise en ligne des clichés pris cet été.

Prochaine étape pour le Google tricycle, Honfleur, le 24 août prochain !

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