Si la bourse de Paris a progressé de près de 24% en 2005, ce n’est pas grâce aux valeurs télécoms. Les grandes entreprises de ce secteur ont connu une année difficile: malgré des résultats en hausse, les investisseurs ont sanctionné les incertitudes de ces marchés.
Ainsi, l’action de France Télécom a reculé de plus de 13% sur l’année, et celle d’Alcatel de plus de 8%. La reprise des boulimies d’acquisitions explique également le phénomène. Après une année 2004 de pause, les grands opérateurs ont repris leurs emplettes. Malgré des taux d’endettement encore importants. La tonalité en Europe est le même. L’indice européen des télécoms, qui comprend notamment France Télécom, Deutsche Telekom, Telefonica ou Vodafone a ainsi perdu d’environ 1,8%, contre une progression moyenne des indices européens DJ Stoxx supérieure à 23%. La situation est semblable aux Etats-Unis où l’indice S&P des télécoms a reculé de plus de 8% depuis le début de l’année, alors que l’indice S&P 500 a gagné environ 3,5%. Quant à l’année 2006, elle devrait être assez similaire à 2005. « On ne voit pas ce qui pourrait redonner un attrait au secteur en 2006. Les marchés mobiles sont matures en Europe, le régulateur presse pour obtenir des baisses de prix, les fusions importantes sont terminées dans le mobile… il n’y a aucune raison pour que 2006 se présente sous de meilleurs auspices », a ainsi déclaré un analyste parisien à Reuters.
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