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M. Meyer (Google) : «L'idée est de proposer la meilleure réponse»

Quel est le moteur de recherche idéal? Pour tenter de répondre à cette question, Google s’est fendu d’une étude réalisée par DirectPanel Research entre le 20 et le 24 octobre auprès d’un millier d’internautes français âgés de 15 à 50 ans en les confrontant à 34 fonctionnalités dans 10 catégories (quel que soit le moteur, pas seulement Google). Il en ressort que si la quasi-totalité (99 %) des recherches en ligne s’effectuent depuis un ordinateur, les requêtes passées depuis les mobiles s’intensifient. Elles sont aujourd’hui effectuées par 26 % des usagers. Et cela plusieurs fois par jour pour un quart des utilisateurs (et 1 fois par jour pour 17 % d’entre eux).

Toujours selon l’étude, pour 47 % des utilisateurs, les moteurs répondent à toutes leurs attentes même s’ils sont 48 % à penser qu’ils pourraient s’améliorer significativement. La présentation (affichage des résultats), la recherche assistée et l’interactivité sont les principales fonctionnalités attendues par, respectivement, de 57, 56 et 55 % des sondés. Mais c’est bien la pertinence des résultats qui intéresse majoritairement les utilisateurs (79 %). Un résultat auquel il faudrait ajouter les 66 % d’utilisateurs qui veulent pouvoir identifier les résultats les plus fiables.

Pouvoir trouver un produit et ses éléments d’information (caractéristiques, prix, localisation…) est sollicité par 72 % des internautes. La personnalisation des résultats en fonction de la localisation de l’utilisateur n’est attendue que par 49 % des sondés. A noter que la possibilité de demander l’effacement de contenus de l’index des moteurs est attendue par 63 % des internautes. La traduction des résultats dans la langue natale de l’internaute est également importante pour 56 % des utilisateurs.

Google n’a évidemment pas attendu le résultat du sondage pour anticiper (ou provoquer) les besoins en matière de recherche. Comme l’a précisé Marissa Meyer, vice présidente de Google responsable recherche, produits et utilisateurs, à la presse hier, mercredi 9 décembre, « nous nous améliorons constamment en comprenant les usages de l’utilisateur ». Des améliorations qui interviendraient « quotidiennement ».

Marissa Meyer, vice présidente reponsable recherche, produit et utilisateurs chez Google. » class= »aligncenter » />

Il est vrai que depuis 1998, le moteur Google a beaucoup évolué. Et la responsable de rappeler les nombreuses innovations mises en place en 10 ans : l’introduction de la personnalisation des réponses (en fonction des recherches précédentes de l’utilisateur connecté à son compte Google), l’élargissement de l’index à de nouvelles sources d’information, qui s’est notamment traduit par l’intégration du temps réel issu des réseaux sociaux de type Twitter, l’enrichissement de l’interface avec des options de filtrage, les traductions (« Nous investissons massivement dans les outils de traduction car la langue est la barrière du web »), ou encore l’intégration dans une même interface de la diversité des réponses selon la nature de leur contenus selon que ce soit du texte, des actualités, des images, des vidéos, de la musique, etc. « Fournir les résultats des musiques et des vidéos d’un artiste fait partie des résultats globaux », estime la responsable. Sans oublier la très récente recherche par l’image depuis les mobiles. Bref, « l’idée est de proposer la meilleure réponse », résume Marissa Meyer.

Une idée après laquelle courent tous les éditeurs de moteur de recherche mais que Google parvient visiblement mieux à mettre en œuvre. Du moins si l’on s’en tient aux statistiques de fréquentation. Selon l’analyste Experian Hitwise, Google a encore gagné du terrain en novembre sur le marché américain de la recherche en ligne. L’ogre de Mountain View agrège désormais 71,57 % des requêtes contre 70,6 % le mois précédent (+1%). En face, le numéro 2 Yahoo fait grise mine et passe de 16,14 % du marché en octobre à 15,39 % en novembre (-5 %). Son partenaire Microsoft Bing ne fait guère mieux et perd 2 % des parts à 9,34 % au lieu de 9,57 %. Bing semble donc perdre le terrain qu’il avait gagné en octobre. La remise en cause de l’hégémonie de Google n’est visiblement pas encore à l’ordre du jour…

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