Nokia Siemens Networks enrichit son offre Liquid Broadband qui vise à optimiser les réseaux mobiles face à la demande croissante des besoins de bande passante, y compris dans les cas de surcharge ponctuelle, des opérateurs. À l’occasion du Mobile World Congress 2013 de Barcelone (MWC), l’équipementier annonce Liquid Applications.
Liquid Applications entend apporter de l’intelligence aux stations de base en analysant où et comment les clients utilisent leurs smartphones et tablettes. En installant ces informations au niveau des stations elles-mêmes, c’est-à-dire en bout de réseau, les opérateurs pourront accélérer leur offre de service et donc l’efficacité de leur réseau.
Une technologie qui peut s’assimiler à une architecture de serveurs cache (CDN) utilisée sur les réseaux fixes pour les données applicatives. Une solution qui, à première vue, déporte à la périphérie du réseau données et applications de manière dynamique et va à l’encontre d’une volonté de centraliser les contenus sur des clouds régionaux. Ce qui aurait pour avantage d’alléger le cœur de réseau des opérateurs offrant ainsi un substantiel gain de trafic en perspective.
La mise en œuvre de l’offre passe par la solution Radio Applications Cloud Server (RACS) qui vient renouveler la station de base. RACS assure la localisation des processus, le stockage des données et l’accès aux signaux sans fil et information réseau depuis la station.
RACS intègre WebSphere Application Service Platform for Networks (ASPN), la technologie de Big data réseau d’IBM. Liquid Applications permettra aux opérateurs de gérer leur offre applicative de manière à offrir une interaction optimale entre les applications de smartphones des utilisateurs et le réseau mobile.
« La beauté de Liquid Applications est sa capacité à exploiter l’information qui a toujours été dans le réseau afin de changer fondamentalement la définition de la personnalisation de services et de briser à jamais la perception du réseau comme “un simple tuyau” », estime Marc Rouanne, à la tête de l’unité Mobile Broadband chez Nokia Siemens.
« Pousser les applications, le traitement et le stockage à la périphérie du réseau mobile permet de diviser en plusieurs morceaux les grands problèmes complexes ce qui les rend plus faciles à gérer et à les situer physiquement à la source de l’information dont il a besoin pour s’exécuter, souligne pour sa part Phil Buckellew, vice-président IBM Mobile Enterprise. Cela permet de traiter en temps réel une énorme quantité de données, ce qui serait prohibitivement complexe et coûteux à réaliser sur une architecture cloud centralisée. »
L’opérateur coréen SK Telecom va être le premier à tester, grandeur nature, Liquid Applications sur son réseau LTE.
crédit photo © shutswis – shutterstock
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