Les attaques par DDoS (Distributed Denial of Service) sont un des fléaux du web. Il est en effet très difficile pour les entreprises de résister à ces attaques, menées en général par des armées de zombies, des machines infectées que le pirate pilote à sa guise.
Dans le cadre du salon IP Convergence 2011 de Paris, Neo Telecoms a présenté son offre anti-DDoS, IP Defender. La technique utilisée ici est classique : les outils de supervision de l’opérateur jettent un œil en temps réel sur le trafic transitant entre Internet et les serveurs du client. Dès qu’une attaque est détectée, l’ensemble du flux est redirigé vers un centre de traitement qui se chargera d’enlever les requêtes suspectes. Les serveurs web du client sont ainsi protégés contre tout risque de surcharge liée à une attaque par DDoS.
Ce type de parade ne se montrera toutefois efficace que si l’infrastructure de l’opérateur est capable d’encaisser le choc à la place de celle de son client. La taille de l’infrastructure mise en place par Neo Telecoms dans le cadre de ce service reste donc une question clé.
Sur le marché français, elle devrait se montrer suffisante, la société étant le second opérateur IP hexagonal, avec plusieurs datacenters à sa disposition. À l’international, ou pour les sites très exposés, il n’est pas sûr toutefois que l’offre de Neo Telecoms soit capable de rivaliser avec celle des champions du secteur, comme Tata Communications, qui propose lui aussi une arme anti-DDoS.
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