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Pub en ligne : Google s'explique à propos de l'accord signé avec Yahoo

Google lance un nouveau site Web visant à répondre aux critiques sur son accord publicitaire avec Yahoo. Le site Yahoo-Google Facts livre les arguments de la société et répond aux accusations anti-concurrentielles émises par certains organismes publicitaires et de réglementation.

Fort des propres arguments de Google ainsi que des citations de diverses sources en faveur de cet accord, l’objectif est de contrer les attaques de ses concurrents ou opposants. Il représente la dernière tentative de relation presse de Google pour obtenir du soutien. Dans le même esprit, la firme a récemment mis en ligne un blog présentant les opinions de ses dirigeants sur ce thème.

A travers ce site de communication, Google s’en prend également à Microsoft. Il accuse la firme de Redmond de lancer des« attaques politiques » contre son accord, suite à l’échec de ses négociations avec Yahoo. « Contrairement à l’acquisition de Yahoo proposée par Microsoft, notre accord implique que Yahoo demeure une société indépendante dans le domaine de la recherche et de la publicité », peut-on lire sur le site. « Yahoo a déclaré avoir l’intention de réinvestir les revenus supplémentaires issus de cet accord dans l’amélioration de ses services utilisateur, et la concurrence contre Google, Microsoft et d’autres sociétés ».

Des groupes de publicité américains et des groupes d’édition internationaux ont exprimé leur inquiétude concernant cet accord, et le ministère de la Justice américain (DoJ) a également déclarer examiner de près les propositions. Même chose en Europe où la Commission a ouvert une enquête. Pour ces autorités, la question est la même : savoir si oui ou non, le pacte entre les deux géants pourrait entraver la concurrence sur ce marché stratégique. Car avec ce deal, Google contrôle désormais près de 80% du marché de la publicité en ligne.

Google se déclarait prêt à retarder la procédure de cet accord afin de donner aux régulateurs assez de temps pour l’examiner.

Mais le 18 septembre dernier, le ton a changé, après trois mois d’attente, la compagnie entend accélérer le mouvement.

« Le temps c’est de l’argent », tonne Eric Schmidt, p-dg de Google qui ne nous avait pas habitué à ce type de déclaration… « Depuis que l’accord est connu, nous ne connaissons pas les positions ni les avis des régulateurs et des autorités. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus attendre ». Le message est clair !

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