C’est confirmé. Plusieurs sociétés high tech sont engagées dans des pourparlers avec le Departement of Justice américain afin d’éviter une bataille judiciaire autour d’une accusation de collusion visant à contenir les salaires en s’imposant de ne pas chasser les salariés les uns chez les autres.
Selon des sources proches du dossier, affirme le Wall Street Journal, il s’agit d’Adobe, Apple, Google, Intel, Intuit et Pixar Animation (Walt Disney). Les négociations, ou plutôt transactions, seraient en phase finale.
Il est apparu très clairement que ces sociétés veulent absolument éviter que le dossier soit jugé et ne devienne un précédent judiciaire.
La justice américaine était prête à démontrer que non seulement de tels accords ont bel et bien existé, mais que les salariés en ont été victimes.
Si le cas se règle ainsi à l’amiable, c’est le signal, ou plutôt le rappel, qu’aux Etats-Unis, certaines plaintes peuvent se traiter de façon « privée« , y compris une ‘class action‘ (plaintes déposées collectivement, par des groupes de personnes) initiée par des salariés. Ce serait donc le principe que certains litiges sociaux pourraient être résolus sans que les entreprises n’aient à admettre avoir violé la loi!
L’impact de cet arrangement à l’amiable dépasserait donc le périmètre de la Silicon Valley (Etat de Californie). Du reste, la Justice américaine aurait des preuves que ces actions illégales concernent d’autres secteurs que celui des nouvelles technologies.
Quoiqu’il en soit, observe le Wall Street Journal, les initiatives prises ici, à défaut d’un jugement en justice, devraient permettre de recadrer ce qui acceptable et ce qui ne l’est pas s’agissant du métier de chasseur de têtes. Avec quelle transparence?
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