Slack a réussi son introduction sur le New-York Stock Exchange le 20 juin.
Après avoir ouvert sur une valeur 38,50 $, la demande sur le titre s’est maintenue tout au long de la séance pour clôturer à 38,62 $, après un plus haut à 42 $. Résultat : une valorisation de plus de 25 milliards $ (22,1 milliards €).
A l’instar de Spotify, il y a plus d’un an, Slack a choisi la cotation directe. Un choix inhabituel pour ce type d’opération puisque qu’elle n’implique pas la création de nouvelles actions. Dans ce cas, ce sont les actionnaires existants qui proposent de vendre leurs titres aux nouveaux investisseurs.
L’avantage de cette « formule » est de se passer des intermédiaires habituellement requis, essentiellement les banques qui pilotent l’opération. A l’appui, ce sont quelques millions de dollars économisés.
En 2018, Slack revendique un chiffre d’affaires de 400 millions $ pour une perte d’exploitation supérieure à 143 millions.
“Nous sommes dans une phase de croissance actuellement et nous continuons à investir mais nous nous attendons à atteindre bientôt une génération de trésorerie à l’équilibre”, a indiqué Allen Shim à Reuters.
Dans un secteur où les concurrents se nomment Microsoft Teams ou Facebook Workplace, la capacité à convaincre les clients reste cependant un défi très difficile.
Mais la capacité de Slack à s’imposer est impressionnante avec 10 millions d’utilisateurs actifs quotidiens revendiqués dans 150 pays. Une traction ( marque d’intérêt) qui est au coeur de sa valorisation.
L’autre chiffre clé est le nombre d’utilisateurs payants, soit une base de 85 000 clients, en hausse de 50% par an, selon les chiffres fournis par la Licorne
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