Un nouveau tigre dans le moteur de SAS 9.3

Quelle évolution importante incarne cette version SAS 9.3 ?
La plate-forme lancée cet été est le premier étage de la fusée. La seconde étape concernera la restitution de l’information et prendra effet d’ici fin 2011.
Cette première étape concerne la gestion des données, les moteurs calculatoires (statistiques) et la diffusion.
Le troisième étage de la fusée consistera à faire évoluer les solutions métiers de SAS, courant 2012.

Vous avez annoncé des nouveautés Big data. S’agit-il de réseaux sociaux ou de technologie ?
Chez SAS nous préférons parler de Big Analytics.
Il s’agit d’apporter plus de flexibilité et d’absorber des volumes de données croissants plus simplement.
Nous avons réécrit le moteur du système pour déporter les traitements soit en parallèle, soit via des appliances, soit les deux. Le “chapeau HPC” (High Performance Computing) de SAS évolue, mais la démarche d’unicité des données ne change pas.
Et tout cela reste transparent pour l’utilisateur qui bénéficie d’un environnement plus performant. L’utilisateur continue à définir ses modèles de la même manière, et nous conservons une compatibilité totale avec l’existant.
Notre module SAS Social Media Analytics prend en charge les médias sociaux : médias et réseaux, c’est-à-dire ce qui se dit, mais aussi les liens entre les personnes.
Dans SAS 9.3, la plateforme peut directement utiliser Media Analytics pour obtenir une vision réellement 360 du client, par exemple. L’entreprise peut ainsi très simplement utiliser toutes ces fonctions par programmation pour intégrer ces informations dans ses analyses.

La solution est plus automatisable. Pourtant le workflow existait déjà dans SAS…
Un nouveau SAS workflow studio permet de définir et de gérer des workflows.
Effectivement, certaines solutions métier intégraient déjà du workflow. Cependant, cette fonction fait maintenant partie de la plate-forme et devient utilisable pour toutes les tâches.
Sur le moteur statistique, nous avons amélioré le text-mining et la catégorisation du contenu. Nous avons également apporté de nouvelles langues et de multiples enrichissements.
L’analyse des contenus non structurés (e-mails, bases documentaires, etc.) peut être réalisée avec thésaurus (a priori) ou sans.

Quelles améliorations analytiques vous semblent les plus importantes ?
Répondant à une forte demande, à la fois des statisticiens et des métiers, nous avons développé une grande nouveauté : SAS Time Series Datamining.
L’horodatage des informations permet par exemple d’analyser les comportements des consommateurs sur un laps de temps, pour les opérateurs de téléphonie mobiles ou la grande distribution par exemple.
Jusqu’à présent, nous prenions des instantanés, et nous comparions les diverses photos. A présent, il devient possible de réaliser ces analyses en continu (presque en temps réel) sur une durée déterminée.
Des performances fortement accélérées, car toutes les procédures de calcul profitent de la nouvelle architecture HPC.
SAS 9.3 apporte aussi de grandes améliorations sur les fonctions très spécialisées : nouvel algorithme du Simplex, fonction crossover pour la méthode du point intérieur en programmation linéaire, etc.

La BI affiche des performances étonnantes et se rapproche de l’opérationnel…
Avec SAS 9.3, le HPC permet à une appliance de traiter des calculs de façon parallélisée, le tout orchestré par la plate-forme. Avec des gains de performances très appréciables.
Le décisionnel se rapproche à grand pas du transactionnel, comme on peut le constater dans les traitements de lutte contre la fraude bancaire. En outre, le décisionnel sait traiter aujourd’hui traiter des données hétérogènes et non structurées, indispensable à une vision à 360 degrés du client par exemple.

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