Le fabricant franco-italien de semiconducteurs, STMicrolectronics, est-il à l’orée d’une profonde réorganisation ? Selon
Le Monde de ce 21 septembre, la direction du groupe a présenté le 13 septembre dernier, un projet visant à scinder l’entreprise en cinq entités.
Le nouvel ensemble serait constitué autour d’une SA holding (société anonyme), englobant le siège et coiffant quatre SAS, filiales à 100% du groupe, précise le quotidien. Chaque SAS correspondrait aux quatre sites de production du groupe: Tours, Rousset, Grenoble et Crolles.
Pour mieux résister à la concurrence ?
« L’idée est de redonner aux sites plus d’identité propre et de compétitivité en fonction de leurs choix locaux », explique au quotidien un porte-parole de STM.
Par ailleurs, ce fractionnement permettrait d’échapper au plafonnement à 10 millions d’euros des crédits d’impôt recherche et d’obtenir 15 à 20 millions supplémentaires.
Mais les syndicats avancent une autre explication:
« Fragmenter pour obtenir plus de crédits impôt est disproportionné », souligne Marc Leroux, délégué central CGT.
Il poursuit: « Cette disproportion conduit à s’interroger sur d’autres motivations que les officielles ».
Exemple? Préparer le terrain à d’éventuels rapprochements…
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