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Amazon France : Londres ou la porte!

Le groupe Amazon, champion du commerce en ligne, entame une réorganisation par métiers et non plus par pays. Cette restructuration ne se fera pas sans casse, notamment en France. Selon des informations révélées par

Libération, 50 des 70 postes de la filiale française vont être supprimés. Seuls une quinzaine de salariés d’Amazon France resteraient dans l’Hexagone, à Paris, quittant le siège de Guyancourt. La majorité des autres employés se verront offrir une « relocalisation » en Angleterre, tandis qu’une dizaine devront partir, avec « des conditions de départ généreuses » selon l’entreprise, affirme le quotidien. De source interne, même le p-dg d’Amazon France, Thomas Lot, serait également sur le départ. Pourtant, même si la France n’est pas le premier marché pour Amazon, les résultats ne sont pas ridicules. Mais le groupe dirigé par le très communicant Jeff Bezos, est en quête de rentabilité. D’ailleurs, cette réorganisation concerne également l’Allemagne et le Japon. En France, ce plan social ne serait qu’une étape de plus dans un processus de rationalisation. Selon des anciens d’amazon.fr cités par le quotidien, « D’avril 2003 à avril 2004, plus d’une vingtaine de personnes sont parties: démission ou licenciement. Tout le monde se sentaient sur un siège éjectable ». Du côté d’Amazon, on confirme cette réorganisation sans toutefois préciser le nombre de postes supprimés. « Nous restons déterminés à créer une activité viable et compétitive en France, et la seule manière de le faire est de consolider notre organisation pour tirer profit des processus centralisés d’Amazon », a indiqué Rachel Silk, responsable de la communication, « ce qui nous permettra de continuer à offrir des prix bas sur les produits de toutes catégories en France ». Et de poursuivre: « Un certain nombre de postes seront supprimés dans les bureaux français, ce qui est en discussion avec les représentants des salariés. Chacune des personnes concernées aura la possibilité de se porter candidat pour d’autres postes au sein d’Amazon. Nous espérons que le plus grand nombre possible d’employés français choisiront de se délocaliser au sein du groupe Amazon », a ajouté la porte-parole. « S’ils ne le veulent pas, ils recevront une indemnité de départ généreuse accompagnée de mesures sociales significatives, dont un service de reclassement, également en discussion », a-t-elle poursuivi. Pression grandissante, rouleau compresseur: les termes peu flatteurs sur Amazon tranchent avec l’image de pionnier et de success story qui caractérisait jusqu’à aujourd’hui l’entreprise.

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