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Applications J2EE: la disponibilité opérationnelle en défaut

Wily Technology, éditeur californien spécialisé dans la gestion des performances des applications, a mené une étude auprès de 230 entreprises mondiales utilisant les technologies J2EE de juin à août 2005. Une première édition de cette étude avait été menée en 2003.

Les premiers résultats confirment la place croissante de cette technologie. En effet, les applications J2EE représentent 60 % du budget de développement contre 53 % en 2003, et le nombre moyen de déploiement est passé de 18 à 210 en 2005. Constat alarmant en revanche : en moyenne, les applications n’affichent une disponibilité que de 88%, comme en 2003. Et le niveau moyen de performance des applications n’a augmenté que de 5% depuis 2003, pour atteindre 85% en 2005. D’ailleurs, 53% des sondés affirment que la disponibilité moyenne est inférieure à 96%. Ce qui représenterait environ sept heures d’arrêt des applications par semaine ! En moyenne les applications les plus performantes sont disponibles 93% du temps, soit douze heures d’arrêt par semaine ! Des problèmes complexes à identifier pour une bonne réactivité Toutefois, la complexité croissante des technologies explique en partie ce phénomène, car les applications combinent de multiples processus. Autre surprise de taille, comment sont donc détectés les problèmes applicatifs ? Les entreprises sondées avouent que dans 27% des cas, elles ont connaissance du problème suite à une plainte d’un client ou d’un employé, contre 40% en 2003. Et la réaction est généralement aussi efficace : envoi d’un e-mail dans 27% des cas et organisation d’une réunion à 22%. On notera que finalement seul un problème sur sept est lié à une erreur de code, raison qui trône en tête avec 14,1% des réponses. La complexité des systèmes arrive ensuite avec la configuration et l’optimisation en seconde place, suivie des modifications applicatives. On notera que la plupart des problèmes sont résolus en moins d’une journée, et que 30% des entreprises mettent plus d’un jour à les résoudre, comme en 2003. Et l’éditeur en arrive à la conclusion attendue. L’entreprise devra choisir des outils de monitoring applicatif ne se contentant pas de surveiller passivement les flux applicatifs, même très identifiés. En effet, le monitoring doit prendre en compte l’ensemble des éléments entrant en jeu dans un processus applicatif complet. Par exemple : dans un processus de paiement en ligne La validation de paiement par le client, la vérification auprès de sa banque, l’imputation après accord ou le refus, la validation du commerçant, etc.

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