Pour gérer vos consentements :
Categories: Business

Applications : trop de notifications minent la productivité

La généralisation du travail hybride, qui combine activité en présence et à distance du bureau, s’accompagne d’une multiplication d’applications – collaboratives, de messagerie, de visioconférence… – et de notifications qui peuvent être préjudiciables à la productivité.

C’est la principale conclusion d’une étude quantitative* promue par le fournisseur de solutions Asana.

10 624 travailleurs de la connaissance ont été interrogés sur sept marchés.

Globalement, 56% se sentent obligés de répondre aux notifications.

Qu’en est-il, dans ce contexte, de la répartition de leur temps de travail ?

Tâches répétitives et chronophages

Les équipes consacrent moins de temps à la stratégie désormais (-5 points de pourcentage en une année), mais plus de temps au travail qualifié (+7 points).

9% de leur temps d’activité professionnelle est dédié à des activités « stratégiques », qui visent l’atteinte d’un objectif majeur pour leur entreprise. 33% sont voués au travail dit « qualifié », soit une mission qui requiert une expertise ou des connaissances spécifiques.

Malgré tout, les tâches « d’organisation » restent chronophages. Ainsi, la majeure partie du temps (58%, -2 points en un an) est encore employée à des tâches administratives (communications et suivi de l’activité, basculement entre applications, gestion des priorités…).

En outre, les travailleurs de la connaissance consacrent près de 23 heures hebdomadaires à des tâches répétitives à faible valeur ajoutée.

Selon une autre étude (Qatalog), en moyenne, les knowledge workers perdent 59 minutes par journée de travail à tenter de trouver des données pertinentes réparties entre différents outils logiciels et applications. 45% considèrent aussi que les allers-retours entre outils cloisonnés sont source d’erreurs multiples. Par ailleurs, 57% ne savent pas vraiment si d’autres départements que le leur utilisent les mêmes applications. Et 62% peinent à appréhender le travail d’autres équipes.

Les entreprises peuvent donc mieux faire dans ce domaine.

(crédit photo via pexels)

*En octobre 2021, l’entreprise GWI a mené une étude quantitative pour le compte d’Asana. 10 624 travailleurs de la connaissance ont été interrogés. Les pays concernés sont : France, Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis, Japon, Singapour et Australie. source : Asana – Anatomy of Work 2022.

Recent Posts

Cybersécurité : Darktrace dans l’escarcelle de Thoma Bravo

La société britannique de cybersécurité Darktrace a accepté une offre de rachat de 5,32 milliards…

12 heures ago

Étude Trends of IT 2024 : comment les managers IT développent leurs projets

Silicon et KPMG lancent la deuxième édition de l'étude Trends of IT. Cette édition 2024…

13 heures ago

Atos : l’Etat veut acquérir les activités souveraines

Le ministère de l'économie a adressé une lettre d'intention à la direction d'Atos pour racheter…

15 heures ago

Arnaud Monier – SNCF Connect & Tech : « Notre moteur, c’est l’innovation et nous procédons par incrémentation »

Directeur Technologie de SNCF Connect & Tech, Arnaud Monier lance une campagne de recrutement pour…

17 heures ago

Etats-Unis : les grands de l’IT licencient au nom de l’IA

Les grands de l'IT suppriment des milliers de jobs au nom du déploiement de. Une…

17 heures ago

Appel de Rome : Cisco rejoint Microsoft et IBM pour une IA éthique

Quatre ans après l’appel de Rome - un pacte présenté en 2020 par le Vatican…

18 heures ago