En septembre dernier, Atlassian présentait, en version bêta fermée, Stride, un outil de collaboration temps réel qui mêle sessions de chat et messages audio et vidéo. Six mois plus tard, l’éditeur australien rend la solution disponible à toutes les équipes projet qui souhaitent l’essayer en version gratuite. Entre-temps, elle s’est enrichie d’environ cinquante nouvelles fonctionnalités et améliorations.
Bien connu des services IT pour Jira sa solution de gestion de projet basée sur les méthodes agiles, Atlassian positionne clairement Stride comme un « Slack killer ». Pour lutter contre le célèbre ChatOps et ses six millions d’utilisateurs quotidiens actifs, Stride mise sur ses atouts propres.
Dans le même esprit, pour ne pas se laisser déborder par le flux de messages, les équipes peuvent isoler les messages les plus importants. Cette fonction baptisée « actions et décisions » permet de les taguer pour mieux les repérer dans le fil de conversation.
Inviter aux discussions partenaires et prestataires
Comme son nom l’indique, « stride meetings » permet d’inviter n’importe quel participant à une réunion, qu’il se situe dans l’entreprise ou non. Un moyen d’associer les partenaires et autres prestataires intervenants dans le même projet.
Enfin, Stride multiplie les connecteurs pour s’interfacer à des outils d’éditeurs tiers. Vingt nouvelles applications ont été ainsi rendues interopérables dont Trello, Google Drive et Dropbox. Nous sommes toutefois loin des centaines d’applications présentes dans App Directory, la place de marché de Slack.
Sur ce marché des ChatOps, Atlassian, qui avec HipChat disposait déjà d’un outil dédié, affronte une concurrence particulièrement acharnée. Au-delà des clones de Slack comme, Glip, Bitrix 24 ou le français talkSpirit, les géants du numérique ont investi sur le tard le créneau.
En octobre 2016, Facebook commercialisait Workplace by Facebook, la déclinaison professionnelle de son célèbre réseau social. Fin février, Google lançait Hangouts Chat, un service de messagerie collaborative accessible aux utilisateurs de sa G Suite. Mi-mars, Microsoft soufflait la première bougie de Teams qui aurait déjà séduit 200 000 entreprises.
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